Sciences et technologies

Deux Ferrari légendaires fêtent leur 40e anniversaire en 2024

Pour les jeunes nés dans les années 1970, c’est sans aucun doute la Ferrari la plus emblématique. La 288 GTO produite entre 1984 et 1985 à 272 exemplaires incarne également la toute première supercar de la marque au cheval cabré.

La Ferrari 288 GTO Evoluzione de 650 ch
La Ferrari 288 GTO Evoluzione de 650 ch© DR

Sa version Evoluzione, produite en 5 exemplaires avec 650 ch et une masse de 940 kg, initialement destinée à concourir en Groupe B, n’a jamais été engagée. Son aérodynamisme n’était pas idéal. Elle servit néanmoins de base à la Ferrari F40 lancée en 1987 pour le 40e anniversaire de la marque.

288 GTO : la toute première supercar

La Ferrari 288 GTO est la toute première supercar de la marque au cheval cabré.
La Ferrari 288 GTO est la toute première supercar de la marque au cheval cabré.© DR

La Ferrari 288 GTO est l’aboutissement d’une lignée, celle des 308 et 328. La 288, chiffre faisant référence à la cylindrée de son moteur V8 (2 855 cm3) boosté par une paire de turbocompresseurs et alimenté par injection, remet au goût du jour un nom prestigieux. GTO pour « Gran Turismo Omologato » baptise l’une des Ferrari les plus chères, la 250 lancée au début des années 1960. La Ferrari 288 GTO fait également un clin d’œil subtil à son ancêtre à travers les trois ouïes verticales présentes sur ses ailes arrière.

La sellerie de la Ferrari 288 GTO pourrait également être orange et noire.
La sellerie de la Ferrari 288 GTO pourrait également être orange et noire.© DR

En 1984, la fiche technique de l’engin était vraiment très impressionnante avec une puissance de 400 ch et un 0 à 100 km/h expédié en 4,8 secondes. Tout comme son prix de 935 000 francs pour une version de base sans radio, climatisation ou vitres électriques – trois équipements qu’il fallait acquérir en choisissant dans la liste des options.

Il était également impossible de choisir la couleur de la carrosserie, qui était obligatoirement rouge.le client fortuné ne peut choisir qu’une sellerie en cuir noir ou une variante bicolore noir et orange (voir photo ci-dessus).

Dans les années 1980, les phares escamotables étaient incontournables !
Dans les années 1980, les phares escamotables étaient incontournables !© DR

Sa robe dessinée par Pininfarina est impressionnante avec une longueur de 4,29 m, une largeur de 1,91 m et seulement 1,12 m de hauteur. Le tout reposant sur un empattement de 2,45 m et des roues à écrou central de 16 pouces.

La Ferrari 288 GTO développe 400 ch.
La Ferrari 288 GTO développe 400 ch.© DR

Blanche, c’est une voiture de police…

La Ferrari Testarossa blanche de la série télévisée
La Ferrari Testarossa blanche de la série télévisée « Miami Vice ».© DR

L’autre Ferrari née la même année et qui fête également ses 40 ans en 2024 est la Testarossa. Succédant à la Ferrari 512 BB, elle sera successivement déclinée en 512 TR puis 512 M avant de quitter la scène en 1996 après avoir été produite à 7 177 exemplaires.

La Testarossa, c’est avant tout une poupe large afin de laisser tout l’espace nécessaire au moteur V12 à plat d’une cylindrée de près de 5 litres (4 943 cm3). et délivrant initialement une puissance de 390 ch avant de grimper à 428 ch sous le capot du 512 TR puis à 440 ch sous celui du 512 M.

Les aérations latérales servent à refroidir le moteur V12 à plat situé derrière le conducteur et le passager.
Les aérations latérales servent à refroidir le moteur V12 à plat situé derrière le conducteur et le passager. © DR

Avec une vitesse de pointe de 290 km/h à ses débuts, La Ferrari Testarossa n’était battue que de justesse par sa compatriote et rivale de l’époque, la Lamborghini Countach, qui pouvait atteindre 295 km/h.Rouge ou jaune, la Ferrari Testarossa était même blanche dans la série télévisée Miami Vice, plus connue de notre côté de l’Atlantique sous le nom de « Miami Vice ».image

La Ferrari Testarossa devient ensuite la 512 TR puis la 512 M.
La Ferrari Testarossa devient ensuite la 512 TR puis la 512 M.© DR

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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