Deux femmes condamnées pour diffamation après avoir diffusé en 2021 de fausses informations sur l’identité transgenre de Brigitte Macron
Ils ont été condamnés à une amende avec sursis de 500 euros et à verser un total de 8.000 euros de dommages et intérêts à l’épouse du président de la République.
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Deux femmes qui avaient propagé en ligne la rumeur selon laquelle Brigitte Macron était une femme transgenre, un canular devenu viral jusqu’aux Etats-Unis, ont été condamnées jeudi 12 septembre par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation, a confirmé le parquet à franceinfo.
Les deux femmes ont été condamnées à 500 euros d’amende avec sursis, ainsi qu’à verser un total de 8.000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5.000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès qui s’est tenu en juin dernier. Brigitte Macron, absente lors du procès, n’était pas non plus présente lors de la décision.
Au cœur de l’affaire se trouve une théorie qui refait régulièrement surface sur les réseaux sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’a jamais existé, mais que son frère Jean-Michel a pris cette identité après avoir changé de sexe.
Les deux femmes avaient largement contribué à le faire connaître en 2021, via un long « entretien » de plus de quatre heures où le premier, le « moyen » Amandine Roy, a interviewé la deuxième, Natacha Rey, sur sa chaîne YouTube, « journaliste indépendant autodidacte » à la découverte de cela « tromperie », « arnaque »de ceci « mensonge d’État ».