deux femmes brandissent des pancartes anti-migrants, une plainte déposée pour incitation à la haine raciale
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deux femmes brandissent des pancartes anti-migrants, une plainte déposée pour incitation à la haine raciale

deux femmes brandissent des pancartes anti-migrants, une plainte déposée pour incitation à la haine raciale

Ce dimanche, deux femmes du collectif Némésis ont brandi des pancartes associant migrants et violeurs lors du carnaval de Besançon (Doubs). Le maire EELV a porté plainte pour incitation à la haine raciale.

Une action controversée de la part du collectif Némésis. Ce dimanche, lors du carnaval de Besançon (Doubs), deux femmes d’une vingtaine d’années ont brandi des pancartes anti-migrants.

Alors que 20 000 personnes se sont rassemblées pour assister aux festivités, les jeunes femmes ont emprunté le parcours du défilé, où l’on pouvait lire « les violeurs étrangers dehors » ou « libérez-nous de l’immigration ». Selon le journal l’Est Républicain, ils sont passés devant l’estrade officielle où siégeaient les élus.

« Nous ne pouvons pas accepter que les étrangers servent de boucs émissaires dans toutes les crises que nous traversons. Je me battrai toute ma vie contre ce genre d’abus », a déclaré la maire EELV de Besançon, Anne Vignot, lors d’une conférence de presse. La veille, elle avait annoncé sur son compte X son intention de porter plainte pour incitation à la haine raciale. « Nous prendrons note des messages et nous porterons plainte », a-t-elle ajouté.

Sur son compte Facebook, le collectif Némésis a justifié son action et critiqué Anne Vignot. « La maire (…) annonce qu’elle porte plainte aujourd’hui contre notre association. Tout simplement parce qu’on lui a rappelé qu’en 2023, 46 femmes auraient pu être épargnées si l’OQTF avait été appliquée. Tout simplement parce que nous voulons que la loi soit appliquée», est-il écrit.

Étienne Manteaux, procureur de la République de Besançon, « a demandé l’ouverture d’une procédure pour provocation à la haine raciale contre un groupe de personnes en raison de leur origine ». Pour ces faits, les jeunes militants risquent un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

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