Deux hommes ont été tués mardi dans des frappes israéliennes avec des drones au Liban, dont l’un a ciblé une voiture circulant à Baaouerta, Mont-Lebanon, à environ vingt kilomètres au sud de Beirut, et a tué un « commandant » de la Jamaa Islamiya, un parti sunnite attaché aux frères musulmanes.
Ce bombardement a eu lieu dans une région qui a été épargnée des frappes israéliennes depuis le cessez-le-feu qui est entrée en vigueur le 27 novembre 2024, mais qui avait été frappée plusieurs fois avant la trêve. Si les Israéliens frappent de la trêve se concentrent principalement sur le sud du Liban et la frontière avec la Syrie, les avions de chasse avaient ciblé, les 28 et 31 mars, les bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth.
La grève de mardi a eu lieu peu après 9 heures du matin, selon la défense civile libanaise, qui a extrait le corps de la victime du véhicule ciblé et éteint l’incendie qui s’était déclaré sur les lieux de la grève. Pour sa part, la Jamaa Islamiya a confirmé la mort de Hussein Azzat Atoui, dans une grève israélienne, « alors qu’il allait de son domicile à Baaouerta à son lieu de travail à Beyrouth ». Le parti AA décrit M. Atoui comme un « commandant et professeur d’université ». Le Sheikh Hussein Atoui était de Hebbariye, à Caza à Hasbaya au Liban-Sud et professeur à l’Université libanaise. Il avait déjà été ciblé par une grève israélienne au Liban-South il y a plusieurs mois et avait survécu à l’attaque, selon les informations de notre correspondant de South Mountasser Abdallah. Les brigades El-Fajr (forces de l’Aube), une branche armée de Jamaa Islamiya, avaient affirmé, pendant les mois des affrontements entre le Hezbollah et ses alliés et Israël entre octobre 2023 et novembre 2024, plusieurs grèves destinées au territoire israélien. Ils ont également perdu plusieurs de ses combattants lors d’attaques israéliennes.
Un autre « survivant » tué au Liban-Sud
En début d’après-midi, un autre drone a tiré, cette fois sur Haniyé, à Caza de Tyr, à quelques kilomètres de la frontière, a tué le conducteur d’une camionnette, un homme de Majdel Zoun, un village de la même région. La victime avait également déjà échappé à une grève précédente, à Deir Kanoun Ras El-Aïn, selon les informations de notre correspondant. Deux missiles ont été lancés par un drone sur le véhicule, le premier ne l’a pas touché.
Ces frappes israéliennes, destinées à « l’infrastructure du Hezbollah », selon l’armée ou les dirigeants du Parti chiite, du Hamas et de leurs alliés, se poursuivent malgré l’entrée en vigueur du cessez-le-feu au Liban. Ces attaques et coups de feu ont fait au moins 148 morts, selon notre comte, parmi lesquels l’ONU avait rapporté le 15 avril sur 71 tués parmi les civils.
De plus, un drone israélien a abandonné plusieurs grenades sur Kfar Kila, tandis que le feu d’artillerie israélien a ciblé Chebaa (Hasbaya), et une bombe sonore a été déposée par un drone sur le carré central d’Aïta el-chaab (Bint Jbeil).
Dans la nuit du lundi au mardi, les véhicules de l’armée israélienne sont entrés dans le territoire libanais et ont infiltré Abbassiye, Caza de Hasbaya, à la mosquée du village, selon notre correspondant. Ces véhicules se sont ensuite retombés à Ghajar, un village contesté annexé par Israël, chevauchant la frontière.
Deux hommes ont été tués mardi dans des frappes israéliennes avec des drones au Liban, dont l’un a ciblé une voiture circulant à Baaouerta, Mont-Lebanon, à environ vingt kilomètres au sud de Beirut, et a tué un « commandant » du Jamaa Islamiya, un parti sunnite attaché aux frères musulmans. Les frappes israéliennes du cessez-le-feu sont entrées en vigueur le 27 novembre 2024, mais qui avaient été frappées plusieurs fois avant la trêve. Si les Israéliens frappent de la trêve se concentrent principalement sur le sud du Liban et la frontière avec la Syrie, les avions de chasse avaient ciblé, les 28 et 31 mars, les bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth. Lisez aussi face à l’intransigeance du Hezbollah, …