Alan Miller, condamné à mort en Alabama pour les meurtres en 1999 de trois collègues, Lee Holdbrooks, Scott Yancy et Terry Lee Jarvis, doit être exécuté au pénitencier d’Atmore par inhalation d’azote.
Cette méthode d’exécution a été utilisée pour la première fois au monde dans cet Etat en janvier, sur Kenneth Smith, et dénoncée par l’ONU qui la comparait à une forme de « torture ». La gouverneure républicaine Kay Ivey a annoncé à l’avance qu’elle n’exercerait pas son pouvoir de grâce.
Une précédente tentative d’exécution d’Alan Miller par injection létale en septembre 2022 avait été annulée à la dernière minute, en raison de difficultés à lui fournir des perfusions intraveineuses pour lui injecter la solution létale dans les délais légaux.
Une grâce
Emmanuel Littlejohn, 52 ans, a été exécuté par injection létale dans l’Oklahoma pour le meurtre de Kenneth Meers lors du braquage d’un dépanneur en 1992. Emmanuel Littlejohn et son complice lors de ce braquage, Glenn Bethany, se sont mutuellement rejetés. responsabilité du meurtre.
Tous deux ont été reconnus coupables de meurtre, mais son complice a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle et à la peine de mort. En août, la commission des grâces de l’État a recommandé une commutation de peine pour Emmanuel Littlejohn, malgré l’opposition de certains membres de la famille de la victime.
Le gouverneur républicain de l’Oklahoma, Kevin Stitt, qui n’a exercé son pouvoir de grâce qu’une seule fois, n’a pas encore pris de décision sur son sort, selon ses services. « M. Gouverneur, ne me tuez pas pour la forme», a imploré le condamné dans une ultime interview mercredi, diffusée par la radio publique NPR.