Capture d’écran
Un Boeing en provenance de Paris a effectué un atterrissage d’urgence à piquer sur le tarmac de l’aéroport d’Istanbul.
INTERNATIONAL – Non pas un, mais deux problèmes supplémentaires pour le constructeur américain. En pleine tempête après plusieurs incidents, Boeing a été confronté mardi et mercredi 8 mai à deux nouvelles complications sur ces avions. Avec pour point commun d’avoir quitté Paris-Charles de Gaulle.
Le premier incident concerne un Boeing modèle 787-900 appartenant à Air France. Il se trouvait sur un vol Paris-Seattle lorsqu’il a été contraint d’être dérouté vers un aéroport canadien suite à « l’apparition d’une odeur chaude ressentie dans l’habitacle ». Le second a heurté un Boeing 767 cargo de FedEx dont le train avant ne s’est pas déployé lors de son atterrissage à Istanbul. Dans les deux cas, plus de peur que de mal, même si Boeing devra une nouvelle fois revoir sa copie.
« Odeur de chaud »
Ce mercredi, Air France a confirmé que son vol AF338 Le Paris-Seattle de mardi a été détourné « vers l’aéroport d’Iqaluit (YFB), Canada, suite à l’apparition d’une odeur chaude ressentie dans la cabine ». Selon le communiqué de la compagnie aérienne, c’est l’équipage qui a pris cette décision. prises conformément aux procédures du fabricant, aux instructions de l’entreprise et en application du principe de précaution.
Résultat, le Boeing a atterri normalement à Iqaluit, au nord-est du Canada, peu avant 11 heures mardi matin. À ce stade, « pas d’anomalie » a été détecté à bord de l’avion par le mécanicien d’Air France dépêché sur place. Mais le » les contrôles continuent » a précisé un porte-parole d’Air France, qui a rappelé qu’« unaucune réserve n’a été émise concernant les flottes de Boeing 787 et 777 exploitées » par Air France après les nombreux problèmes qui concernaient entre autres des modèles réduits d’avions 787 « Le rêveur ».
Quant aux passagers du vol dérouté, ils ont été transportés vers l’aéroport de New York-JFK avant d’être déroutés vers Seattle. » dès que possible « .
Atterrir sur le nez
Du côté d’Istanbul, les images sont impressionnantes. Car c’est lors de l’atterrissage d’un cargo Boeing sur la piste de l’aéroport turc que les pilotes ont informé en urgence la tour de contrôle d’un problème de déploiement du train d’atterrissage avant de l’avion.
Lors de l’atterrissage de son train avant, l’avion s’est incliné beaucoup plus que prévu, provoquant un frottement impressionnant du nez de l’avion contre le tarmac. Prévenues à temps par l’équipage, les équipes de l’aéroport ont pu intervenir dès l’atterrissage du crash avec l’aide des secours et des pompiers, comme le raconte Le Parisien.
Sans faire de victimes, l’avion s’est posé sur une piste temporairement fermée au trafic aérien afin de minimiser les risques d’accident grave.
Des exemples d’incidents qui commencent vraiment à s’accumuler pour Boeing. Trois des quatre modèles d’avions commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain font officiellement l’objet d’une enquête de l’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA).
Voir aussi sur Le HuffPost :