La catastrophe a été évitée de peu. Deux Airbus A320neo ont failli entrer en collision sur la piste unique de l’aéroport international Chhatrapati Shivaji Maharaj de Bombay (Inde), mardi 8 juin, alors que l’un était en train d’atterrir alors que le second était en phase de décollage.
Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent l’avion d’Air India, qui effectuait un vol de Bombay à Trivandrum (Inde), décollant alors qu’un avion d’IndiGo, situé quelques dizaines de mètres derrière lui, venait d’atterrir en provenance d’Indore (Inde).
La Direction générale de l’aviation civile indienne (DGCA), le régulateur indien de l’aviation, et les deux compagnies aériennes enquêtent actuellement sur la situation entourant ce « quasi-accident » survenu dans la matinée (heure locale) du 8 juin dernier. Dans l’attente des résultats de l’enquête, le contrôleur aérien en poste à l’époque a été suspendu.
Selon un porte-parole d’Air India, l’AI657 « a été autorisé par le contrôleur aérien à entrer sur la piste puis à décoller. » « L’avion d’Air India a poursuivi sa course au décollage conformément aux procédures établies », a-t-il précisé.
Même son de cloche du côté d’IndiGo, dont le porte-parole a déclaré que « le vol IndiGo 6E 6053 en provenance d’Indore a reçu l’autorisation d’atterrissage du contrôle aérien de l’aéroport de Mumbai. » « Le commandant de bord a poursuivi l’approche et l’atterrissage et a suivi les instructions de l’ATC », assure-t-il.
En moyenne, la seule et unique piste de l’aéroport Chhatrapati Shivaji accueille 46 départs et arrivées par heure et peut en accueillir jusqu’à 55, selon le Times of India, soit environ 1 000 vols par jour. Ce flux permet aux contrôleurs aériens d’autoriser jusqu’à deux départs et deux arrivées toutes les trois minutes, voire un peu moins, si la visibilité est très bonne.