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Tim Merlier déclassé et Laurence Pithie critiquée après une finale chaotique sur la 11e étape du Giro

Le vent contraire dans la dernière ligne droite de la 11e étape du Giro a causé quelques dégâts. Chute collective, déclassement, tensions d’après-course… On a tout eu dans l’heure qui a suivi la victoire de Jonathan Milan (Lild-Trek) ce mercredi.

Première coureuse mise en cause : Laurence Pithie (Groupama-FDJ), finalement 4ème de l’étape. L’Alsacien Hugo Hofstetter (Israël-PremierTech) n’a pas mâché ses mots au micro d’Eurosport : « Il y a des mouvements qui doivent être revus et sanctionnés. Déjà l’autre fois, Laurence Pithie arrivait à 80 km/h en intérieur. Tout le peloton l’a encore constaté aujourd’hui. Quand on voit des mouvements comme ça, on a envie de s’énerver. Quand la route se rétrécit à 5 km, il est le seul à ne pas freiner, il s’en fout des autres. Quand vous allez lui parler, il dit que ce n’est pas de sa faute… Il faut des sanctions. »

Il y a eu une sanction, mais pas contre le Néo-Zélandais. C’est plutôt Tim Merlier qui a été visé par les commissaires pour son geste vers la droite de la route dans les 200 derniers mètres. Le Belge de Soudal Quick-Step, initialement deuxième de l’étape, a été déclassé. Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) reprend sa place et l’Italien Giovanni Lonardi (Polti Kometa) monte sur le podium.

Jakobsen est tombé mais sans trop de dégâts

Ces trois-là ont en tout cas eu plus de chance que Fabio Jakobsen (dsm-firmenich PostNL), pris dans une chute avec son coéquipier Tobias Lund Andresen et le Belge d’Arkea-B&B Hotel, Jenthe Biermans, à environ 700 mètres de la ligne. Les trois coureurs se sont quand même relevés et ont pu franchir la ligne.

Le sprinter néerlandais, victime d’une chute sur le Tour de Pologne qui a failli lui coûter la vie en 2020, affirme s’en être sorti sans trop de dégâts.

Jeoffro René

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