Cette enquête, « assez classique, de recadrage, se déroule au niveau des établissements », précise la même source. Elle est liée à un événement survenu le lundi 13 janvier. Ce jour-là, Pierre Palmade a reçu la visite impromptue d’un représentant du personnel pénitentiaire dans sa cellule.
« J’étais de passage au cellule d’isolement et j’ai voulu discuter avec M. Palmade de quelques articles de presse célèbres qui racontent tout et n’importe quoi sur ses conditions de détention », a déclaré à Sud Ouest l’intéressé, Hubert. Gratraud, délégué FO justice. Je me suis présenté. La discussion, calme et courtoise, dura quelques minutes. M. Palmade m’a dit qu’il ne gérait pas la presse. »
Pierre Palmade s’est ensuite confié sur cette étonnante visite. Des contrôles ont été effectués et l’examen des vidéos de surveillance a révélé que lors de cet entretien, un portail de l’unité d’isolement et la porte de la cellule d’un autre détenu ont été ouverts, tandis que la cellule de M. Palmade était également ouverte. Cependant, normalement, aucun contact entre détenus ne devrait être possible dans l’unité d’isolement.
« Le personnel distribuait des repas, il y a eu une erreur dans l’ouverture de la porte mais à aucun moment M. Palmade n’a été en contact avec un autre détenu, n’a-t-il été en danger ou menacé par qui que ce soit. Sous-entendre le contraire est déplorable. Nous faisons d’un incident mineur une affaire d’État », affirme Hubert Gratraud.