L’un des prévenus, âgé de 27 ans, a été placé en détention provisoire pendant trois semaines dans cette affaire. Suite à son acquittement, il pourra engager une action en justice pour obtenir réparation de l’Etat pour cette privation de liberté injustifiée. « J’étais dans le camion en train de dormir quand 75 gendarmes m’ont dévalisé… J’aurais pensé que j’étais Pablo Escobar », se souvient l’intéressé. Lui et ses coaccusés, à qui le matériel de sonorisation a été confisqué, pourront également être remboursés.
Amendes exigées mais non suivies
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes avait déjà annulé des dizaines d’actes de procédure le 20 mai 2022, aboutissant à la mise en examen de trois hommes. D’autres ont en revanche été renvoyés pour des « délits accessoires », selon Me Delphine Caro, une autre avocate de la défense, comme la recel de plaques d’immatriculation volées, scotchées sur un camion ayant servi à récupérer le matériel, ou encore l’usage d’un faux permis de conduire pour louer du matériel. un générateur.
En début d’après-midi, le procureur de la République avait néanmoins requis des amendes allant de 1 200 € à 1 800 €. « Pendant que la France se montrait responsable (…), pendant que certains comptaient leurs disparus, 2.500 personnes sont venues de France et de l’étranger, par individualisme exagéré qui confine à l’égoïsme », a grogne le représentant du parquet de Rennes. . Mais le tribunal ne l’a finalement pas suivi.