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destinations potentielles en NBA après la Loterie

La Draft Lottery a rendu son verdict hier soir. Les Hawks rient, les Pistons s’amusent, et d’Est en Ouest nous suivons de près ce bal de petites boules, cette danse à la Motus qui apporte chaque année la pluie et le beau temps à la NBA. Au milieu de tout ça trois Français, qui avaient probablement sonné l’alarme et qui savent ce matin, plus ou moins, à quelle sauce on pourrait les manger lors de la prochaine Draft. Disons en tout cas que le funnel s’est pas mal rétréci. On fait le point sur Alexandre Sarr ?

1) Faucons d’Atlanta

Avec le premier choix, lors de la Draft NBA 2024, les Atlanta Hawks sélectionnent… on ne sait pas encore, mais cette phrase paraissait folle il y a à peine 24 heures. Les pigeons de Géorgie n’avaient que 3% de chances d’obtenir le premier choix, sauf que parfois les balles de ping-pong ont des raisons que les statistiques ignorent. Ce coup du sort change probablement les plans de la franchise cet été et si on le taquinait, on pourrait envoyer à Dejounte Murray une vidéo intitulée : « comment emballer efficacement ». La NBA avance tellement vite qu’hier encore, le projet d’Atlanta semblait se diriger vers le mur et on ne pouvait pas vraiment deviner sa direction. Aujourd’hui, on n’en sait pas beaucoup plus sur le chemin que prendra la franchise, mais la route s’annonce déjà bien plus douce et agréable, l’horizon bien plus beau.

Alexandre Sarr ? C’est un énorme oui. Si l’intérieur français a fait une grimace de cinq kilomètres en découvrant qu’Atlanta allait avoir l’honneur de premier choix, une nuit de réflexion l’a peut-être déjà fait changer d’avis. Si son plancher défensif est extrêmement élevé, c’est son évolution en attaque qui semble être l’élément déterminant de sa réussite ou non en NBA. Et avoir Trae Young comme meneur de jeu quand on est un grand gars qui veut briller de ce côté du terrain est une énorme opportunité. L’elfe des Hawks est l’un des meilleurs passeurs de la Big League et pourrait mettre les anciens Wildcats de Perth dans la meilleure position possible. On imaginait déjà « Ice Trae » former un duo de feu avec Victor Wembanyama, cela pourrait finalement être avec un autre Français. Aussi, si l’on parle poste par poste, ce n’est pas Clint Capela qui nous fait peur pour Alexandre Sarr. D’ailleurs, si cela ne tenait qu’à nous, le Suisse ferait peut-être ses valises avec Dejounte et « Alex » débuterait à l’intérieur avec Jalen Johnson à ses côtés et Onyeka Okongwu en renfort… excitant.

2) Les sorciers de Washington

Felix Felicis, aussi appelé chance liquide, est la liqueur que Bilal Coulibaly a dégustée hier avant le loto. Malheureusement pour lui, Landry Fields avait pris une décision plus importante. Reste que la reconstruction des Wizards a pris une bonne tournure et semble suivre une excellente formule. Depuis que la nouvelle direction est aux commandes, les décisions prises ont été bonnes et la chance s’est également jointe à la fête… magique. Si Washington prend la bonne décision lors de la Draft, ils n’auront pas besoin de sept ans à l’école du sale pour obtenir leur diplôme et retrouver les Playoffs et l’ambition d’une Coupe de Feu. Les reliques de l’ancienne direction commencent vraiment à s’estomper et la franchise est sur le point de reprendre vie comme un phénix. Pour ce faire, vous devrez éviter de sélectionner un enfant maudit le mois prochain.

Alexandre Sarr ? Il ne tombera pas plus bas. Honnêtement, on pourrait arrêter l’article ici tant il semble difficile de croire que les Wizards pourraient le laisser passer s’il était encore disponible en deux. Même si à ce poste, on ne sélectionne pas pour la forme, mais pour le talent, le lien entre les besoins de Washington et les qualités de l’ancien des Wildcats de Perth est trop évident. Bilal Coulibaly et ses amis, depuis le transfert de Daniel Gafford, évoluent, dans le racket avec… mais oui, le grand là, comment il s’appelle déjà, ah oui, Anthony Gill. Non, nous sommes stupides, il y a aussi Marvin Bagley… Bref. Alexandre Sarr a un haut plafond, personne à son poste et un coéquipier français déjà prêt à l’accueillir à bras ouverts. Envoyez les vols vers DC, elle pourrait aussi devenir la capitale du basket français en NBA.

3) Rockets de Houston

Cela fait déjà 28 années de suite que les Houston Rockets figurent dans le Top 4 de la Draft, du moins semble-t-il. Les Texans ont sélectionné tellement de jeunes espoirs à développer qu’on se demande ce qu’ils pourraient faire avec un de plus. Si Ime Udoka et son équipe de scoutisme ont un favori pendant les entraînements, ils pourraient bien ajouter une étoile potentielle à une constellation déjà vaste, mais nous ne serions pas non plus surpris si ce choix était transféré. Cela soulèverait immédiatement des questions que personne ne se pose mieux que Dalida : « pour qui ? Pour quoi faire ? » Le talent de Houston, c’est que peu importe le joueur qui les rejoint, on ne sera pas plus hype que ça et on attendra de voir. Un remède efficace à l’excitation, une manière de garder la tête froide dans la chaleur texane.

Alexandre Sarr ? Non merci. Jabari Smith Jr et Alperen Sengun ont montré cette saison qu’ils étaient l’avenir des Houston Rockets dans la peinture. Et même si les Rockets ont du talent à tous les postes, ce sont peut-être des meneurs de jeu comme Nikola Topic, Rob Dillingham ou Reed Sheppard qui trouveraient plus facilement un rôle s’ils gardaient leur choix. Alexandre Sarr arriverait directement dans un milieu compétitif certes, mais avec quel espace pour s’exprimer, combien de ballons développer. La meilleure équipe en terme de niveau est peut-être la moins évidente pour les débuts NBA de notre Français. Même si, s’il compte réellement réaliser quelque chose de grand dans cette Ligue, il ne devra pas avoir peur des deux intérieurs déjà en place s’il arrive au Texas. C’est bien, ce n’est pas son style.

4) Éperons de San Antonio

Si les San Antonio Spurs sont déçus de cette position à la Draft, il faut leur rappeler qu’ils ont déjà obtenu le premier choix l’an dernier et que c’était quand même bien plus important. D’autant plus que les Texans comptent deux choix dans le Top 10 cette année. Une belle manière de renforcer l’équipe autour de Victor Wembanyama. Tous les scénarios s’offrent à eux : sélectionner deux talents, les transférer pour un all-star, tenter de monter plus haut dans la Draft pour prendre un joueur qu’ils souhaitent vraiment… Le plus dur de la reconstruction a déjà été fait grâce à l’obtention du extraterrestre. Il faut maintenant l’entourer et ces choix 4 et 8 pourraient s’avérer décisifs en ce sens. Alors quels joueurs rejoindront « Wemby » et se montreront aux supporters français pendant 82 matchs la saison prochaine ? Réponse dans environ un mois.

Alexandre Sarr ? La perspective de former une nouvelle génération de raquette 100% cocorico est séduisante. Mais serait-ce une si bonne nouvelle pour le petit frère d’Olivier ? Il y aurait du positif et du négatif à l’idée de rejoindre Victor Wembanyama pour « Alex ». Il aurait la garantie de faire partie d’une franchise ambitieuse, très médiatisée en France et n’aurait pas la pression sur les épaules. En revanche, il aurait moins de responsabilités qu’ailleurs, serait condamné à jouer au poste que « Wemby » n’occupera pas, à accomplir les (rares) tâches que « Wemby » ne fera pas et sera probablement toujours dans le rôle. ombres. de son compatriote. Faire partie d’un projet voué au succès, mais pas être majeur. Le jeu en vaut-il vraiment la peine ?

5) Pistons de Détroit

Même Ausar Thompson a ri nerveusement en voyant que les Detroit Pistons n’étaient, une fois de plus, pas favorisés avec les balles de ping-pong. Si même gagner 14 matchs sur 82 ne leur permet pas de se glisser dans le Top 4 de la Draft, que peuvent-ils faire pour y arriver. Peut-être obtenir moins de 10 victoires, c’est bien, c’est ce qu’ils semblent destinés à faire l’année prochaine. On va un peu trop loin, d’accord, mais si on peut quand même donner un conseil à la franchise du Michigan, c’est que, si comme cette saison, elle décide de ne pas jouer au basket en 2024-25, elle ne doit pas se réinventer en tableau. le tennis, ça ne leur réussira pas.

Alexandre Sarr ? Ce serait génial pour Détroit, mais spoiler, ça n’arrivera pas. Le Français sera, sauf énorme surprise, déjà parti lorsqu’Adam Silver apparaîtra sur scène avec un sourire narquois pour annoncer l’avenir. bousiller Joueur des Pistons. Jalen Duren est déjà un profil talentueux dans la raquette de Détroit mais sa saison a été moyenne avec notamment des défauts défensifs qu’on ne lui connaissait pas jusque-là. Et la défense est la principale qualité des anciens Wildcats de Perth. Les profils sont différents, complémentaires et après deux mois en NBA, « Alex » pourrait déjà être le meilleur joueur des deux. Rejoindre Détroit, c’est être certain perdre d’évoluer avec un jeune leader talentueux, dans une franchise mythique et avec un base de fans qui s’est un peu éloigné ces dernières années, mais qui ne demande qu’à revenir au stade en cas de succès futur. Chuck Daly aurait sans doute apprécié le profil d’Alexandre Sarr et c’est une bonne raison pour les Pistons de le sélectionner, mais malheureusement, l’opportunité ne leur sera probablement pas donnée.

Cammile Bussière

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