Mais son coup le plus récent a donné lieu à des accusations de sexisme, des personnalités de l’opposition de gauche et de droite critiquant son attitude « perturbatrice » et « machiste ».
« Le comportement de Gabriel Attal avec Valérie Hayer porte un nom : la rupture. Assez de ce machisme ! », a déclaré Raquel Garrido, parlementaire du groupe de gauche France Unbowed.
#EUROPEENNES 🔴🗣 Le Premier ministre Gabriel Attal fait irruption dans l’auditorium de la Maison de la radio, pour défendre la candidature de Valérie Hayer. « Il faut se mobiliser pour les listes qui sont pro-européennes », plaide-t-il. pic.twitter.com/B8tpjjPbwT
-franceinfo (@franceinfo) 3 juin 2024
Marine Le Pen, chef du Rassemblement national, s’est associée aux critiques.
« La façon dont le Premier ministre a humilié (Hayer) en s’invitant à l’une de ses émissions est une véritable honte », a écrit Le Pen sur les réseaux sociaux. « Il ne se serait jamais permis cela si le candidat avait été un homme. »
Hayer a officiellement rejeté ces accusations et a déclaré qu’elle n’était pas gênée par l’apparence d’Attal : « C’est indigne d’accuser Gabriel Attal de misogynie… Je suis très fière de l’avoir à mes côtés. »
Mais selon un stratège de campagne pro-Macron, qui a obtenu l’anonymat pour parler franchement, le comportement d’Attal a créé « beaucoup de malaise au quartier général de campagne », Hayer elle-même n’étant « pas vraiment contente ».