ENQUÊTE – Rien n’a vraiment changé depuis 1991 pour les services moscovites, qui ont su utiliser la révolution numérique comme un avantage supplémentaire pour déstabiliser « l’Occident collectif ».
« Ces services ont toujours fait la guerre à ces moyens, et ils n’ont pas de limites. » Le constat est celui d’un des experts du contre-espionnage français pendant la guerre froide. Et cela s’applique aujourd’hui à la cascade de campagnes de désinformation et de tentatives de sabotage attribuées à la Russie.
Des mains rouges aux cercueils sous la Tour Eiffel, de l’incendie criminel au pyrotechnicien de Roissy, des mensonges éhontés aux manipulations plus ou moins grossières, l’analyse de ceux qui ont lutté contre le KGB et ses services « frères » nous est plus qu’utile. ont parfois l’impression d’un retour à l’époque soviétique.
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Elle permet de prendre toute la mesure de la menace, déjà présente depuis plusieurs années, de services secrets adaptés à la révolution numérique mais dans la continuité soviétique. Et souligne l’impératif pour les démocraties de rester calmes face à des attaques qui risquent de se poursuivre, voire de s’intensifier.
Comment expliquer…
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