Deschamps, le coup de gueule de Domenech

Éliminé mardi soir avec l’équipe de France, en demi-finale de l’Euro 2024 contre l’Espagne (2-1), Didier Deschamps n’a pas eu à attendre longtemps avant de savoir ce que son patron avait décidé concernant son avenir. Le lendemain, le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a confirmé le sélectionneur français dans ses fonctions jusqu’au terme de son contrat fixé à 2026. Cette décision a depuis été très commentée et jeudi, Raymond Domenech a livré son point de vue sans ambiguïté.

Le consultant de la chaîne L’équipe a pris fait et cause pour Didier Deschamps, énumérant avec ironie les raisons pour lesquelles, selon lui, le sélectionneur a échoué face aux Espagnols. On peut avoir le débat. Tout le monde l’a et veut l’avoir. Mais d’un autre côté, (son maintien) est une affaire conclue. Alors de quoi débat-on ? (…) Ce qui manquait, c’était un Mbappé qui était présent ce jour-là, un Dembélé qui ouvrait les yeux, que Barcola soit peut-être revenu un peu plus vite, que Griezmann soit venu à cet Euro. C’est ça qui manquait. »

« Ce qu’on aime en France, c’est qu’il faut changer les choses »

Expliquant que Didier Deschamps était plutôt victime des circonstances et de la méforme de ses joueurs, celui qui a emmené la France en finale de la Coupe du monde 2006 s’est ensuite agacé que certains passent leur temps à demander du changement : «
Est-ce qu’on va avoir un débat ? Et puis dans deux mois, quand Mbappé sera au Real (Madrid) et qu’il sera à son meilleur niveau et qu’il jouera avec l’équipe de France et qu’il marquera des buts, eh bien on gagnera les matchs et on dira que tout va bien. Ce qu’on aime en France, c’est qu’il faut changer les choses. »

En attendant, aucun changement ne sera à prévoir sur le banc français, d’autant que Didier Deschamps est bien décidé à poursuivre l’aventure jusqu’à la Coupe du monde dans deux ans aux États-Unis. Si la situation n’est pas exactement la même, le sélectionneur avait réussi à se réinventer après la sortie prématurée à l’Euro 2021. Y parviendra-t-il à nouveau ?