Quarts de finale
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Face au Portugal en quarts de finale ce vendredi 5 juillet, l’équipe de France, bien différente de 2018 ou 2022, s’est offert un début de compétition étrange mais figure toujours parmi les favoris. Retour sur quatre faits marquants.
Les Bleus affrontent la sélection portugaise vendredi au Volksparkstadion de Hambourg (21 heures sur TF1) pour une place dans le dernier carré de l’Euro allemand et tous les barbelés ont été arrachés ces derniers jours par le sélectionneur, Didier Deschamps, entre propos acerbes et points presse éludés. Ça sent les grandes manœuvres. Et si l’impuissance offensive des Tricolores les handicape sérieusement et fait jaser, aucune équipe ne semble assez grande pour leur marcher dessus. Retour en quatre « moments » dans les arrières-cuisines d’une étrange équipe, bien différente des versions de 2018 ou 2022.
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La colère et le spectacle de la colère sont deux choses distinctes. Entré en jeu en fin de match face à la sélection polonaise (1-1), Antoine Griezmann a vu son sélectionneur, Didier Deschamps, furieux, l’attaquer depuis la ligne de touche pendant de longues, très longues minutes. Sans comprendre si c’était la nonchalance (supposée) du Mâconnais ou une mauvaise interprétation tactique qu’on lui reprochait. Ce jour-là, deux autres joueurs français entrés en jeu comme remplaçants allaient également prendre une bourrasque. Eduardo Camavinga en a fait les frais quelques secondes après le match dans le rond central, les glissades répétées du milieu français laissant penser à un problème de chaussures. Belle remarque