Deschamps cherche à comprendre l’inefficacité offensive des Bleus
Depuis le début de l’Euro, l’équipe de France fait preuve d’une grande inefficacité. Avec deux réalisations, c’est le pire résultat en phase de poules depuis l’arrivée de Didier Deschamps. Et ce dernier se pose des questions.
Devant les micros, Didier Deschamps ne s’est jamais dit inquiet des difficultés de finition de ses joueurs. Même s’il est conscient des manquements. « Le groupe est là, nous avons l’état d’esprit, la solidité, nous nous créons des occasions. Peut-être que d’autres équipes ont montré plus de potentiel puisque nous n’avons pas marqué », a-t-il reconnu après le match contre la Pologne. « Parfois, on peut avoir beaucoup d’occasions et ne pas marquer. Si on marque plus de buts, on a plus de chances de gagner des matches. Je serais beaucoup plus inquiet si nous n’avions pas d’opportunités. » Une seule équipe a fait moins bien que les Bleus (deux buts), la Serbie, avec un but.
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« DD » regarde les objectifs attendus
Mais en réalité, ces occasions manquées taraudent le sélectionneur. Didier Deschamps est d’ailleurs très attentif, lors des entraînements, aux séances de tirs de ses joueurs. De fait, depuis la fin de la phase de poules, le patron des Bleus a des statistiques qui lui trottent dans la tête. Ses joueurs ont cumulé 5,7 Expected Goals (xG) en trois matches. Il s’agit des buts « attendus » suite aux occasions créées par l’équipe. C’est le quatrième meilleur total des qualifiés en huitièmes de finale. Un élément en contradiction avec le piètre bilan offensif des Bleus. La France est aussi la nation qui a touché le plus de ballons dans la surface adverse.
Travailler sur la confiance
Parmi toutes les équipes engagées dans la compétition, les Bleus sont également quatrièmes concernant les équipes ayant déployé le plus d’attaques, selon l’UEFA. Même chose concernant le nombre de tirs. « DD » sait qu’il a dans son effectif des joueurs capables de finir les actions. Aujourd’hui, ces hommes n’arrivent pas à conclure avec succès leurs occasions. Le sélectionneur se concentre donc, en ce moment, sur le travail de confiance de ses attaquants pour que quelque chose clique. Et que son équipe marque enfin toute seule dans le jeu.