« JEJe ne pourrai jamais accepter que la vie d’un enfant vaut moins que celle d’un autre, qu’un conflit échappe à la loi ou qu’un coupable soit au-dessus des lois. » C’est par ces mots qu’Amal Clooney justifie sa participation à un panel de huit experts juridiques, constitué par le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan pour examiner les crimes commis dans le cadre de la guerre à Gaza.
Ils ont conclu à l’unanimité qu’il était justifié d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant, le chef du Hamas Yahya Sinwar et deux autres dirigeants de l’organisation islamique.
« Nous avons des motifs raisonnables de croire qu’ils ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », a déclaré l’avocat de 46 ans dans un communiqué. Une position qui devrait mettre fin à des mois de critiques sur les réseaux sociaux, provoquées par son silence face au conflit à Gaza.
A La Haye, elle a travaillé sur le procès Milosevic
Née Amal Alamuddin en 1978 à Beyrouth, en pleine guerre civile, celle qui est devenue l’épouse de l’acteur George Clooney en 2014 connaît intimement les forces centrifuges qui ont transformé cette région en poudrière. Lorsqu’elle avait deux ans, sa mère, journaliste au quotidien Al Hayatet son père, vice-président de la Fédération universelle des associations d’agences de voyages, ont dû fuir le conflit libanais, s’installant avec leur (…) Lire la suite
