Des «troubles mentaux» détectés chez l’homme qui a tenté d’incendier une mairie
L’homme grièvement blessé par balle après avoir tenté d’incendier la mairie d’Angoulême mercredi est « stabilisé » médicalement, a annoncé le parquet vendredi 23 août, qui a rapporté « troubles » psychiatrique et n’a établi aucune » lien « avec le terrorisme. Les enquêteurs se concentrent « vers l’hypothèse de reproches formulés par l’intéressé à l’égard de la mairie d’Angoulême sur fond de troubles psychologiques »a écrit Stéphanie Aouine, procureure de la République d’Angoulême, dans un communiqué. « Il est confirmé que le Parquet national antiterroriste (PNAT) n’est pas (attrapé) « Ce ne sont pas des faits en l’absence de lien avec une entreprise terroriste »elle a ajouté.
Cet homme de 46 ans, de nationalité française, sans casier judiciaire, a fait irruption mercredi après-midi dans la mairie après avoir garé son véhicule sur lequel étaient inscrites des inscriptions en arabe – la profession de foi de l’islam.
Après avoir répandu de l’essence dans un bureau où se trouvaient deux assistants, puis menacé un policier avec une chaîne enflammée, il a été atteint à deux reprises au thorax par des tirs d’un policier municipal et hospitalisé à « urgence absolue »L’incendie a été rapidement éteint.
Deux enquêtes ouvertes
« À ce point, (l’individu) « Il ne peut cependant toujours pas être entendu. Son pronostic vital n’est plus engagé et son état de santé est stabilisé ; il reste cependant toujours sous surveillance médicale »a déclaré le procureur. « Outre son état physique, l’équipe médicale a noté des propos délirants et incohérents nécessitant un avis psychiatrique et une contention chimique. »elle a dit.
Selon l’accusation, l’homme était intégré socialement, mais « souffrait depuis plusieurs années de troubles du comportement qui avaient notamment conduit à un traitement psychiatrique en 2023 »y compris notamment « une tendance à la suspicion et un sentiment de persécution ».
Le parquet d’Angoulême a ouvert deux enquêtes : l’une vise l’agresseur pour tentative d’homicide aggravé et destruction de biens publics, l’autre le policier ayant fait usage de son arme. « Les investigations se poursuivent, notamment à travers des expertises incendie et des interventions techniques »a conclu Mme Aouine, soulignant qu’une « examen psychiatrique » devra être exécutée avant que le quadragénaire ne soit remis en garde à vue.