MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Alors qu’un cessez-le-feu doit entrer en vigueur demain matin entre Israël et le Hamas, des tirs ont fait plusieurs blessés samedi après-midi dans le centre de Tel-Aviv. Deux missiles tirés depuis le Yémen ont également été interceptés.
Alors que l’accord de trêve entre le Hamas et Israël doit entrer en vigueur dimanche 19 janvier à 7h30 après plus de 15 mois d’une guerre dévastatrice, les armes ne se taisent pas encore. Des sirènes d’avertissement ont retenti samedi matin au cœur de Jérusalem, suivies d’explosions. Les Houthis du Yémen ont déclaré avoir ciblé le « Ministère de la Défense de l’ennemi israélien » à l’aide d’un missile balistique. En début d’après-midi, Israël a annoncé avoir intercepté au sud un autre missile tiré depuis le Yémen.
Dans le même temps, le groupe terroriste palestinien a déclaré que l’État juif avait échoué dans ses objectifs de guerre. « agressif ». Au Liban, le nouveau président Joseph Aoun exige le retrait des soldats israéliens du sud de son pays. Le Figaro fait le point sur la situation au Moyen-Orient.
Des tirs ont fait plusieurs blessés samedi après-midi dans le centre de Tel-Aviv, selon un communiqué de la police israélienne. « Il y a des blessés sur place »Rue Levontin, au centre de Tel Aviv, « et les forces de police affluent en nombre »indique le communiqué, ajoutant que les circonstances restent pour le moment inconnues.
L’armée israélienne a annoncé samedi après-midi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen avant qu’il n’entre dans l’espace israélien. « Suite au déclenchement des sirènes récemment dans les régions d’Eilat et d’Arava (au sud d’Israël, ndlr), un missile qui avait été tiré depuis le Yémen a été intercepté par l’armée de l’air »indique un communiqué militaire. Le projectile a été abattu « avant d’entrer sur le territoire » national, ajoute le texte.
Samedi matin déjà, des explosions ont été entendues au-dessus de Jérusalem vers 9h20, après le déclenchement de sirènes d’avertissement dans la ville et dans le centre d’Israël. Quelques minutes plus tard, l’armée annonçait avoir intercepté le projectile lancé depuis le Yémen. Les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont ensuite revendiqué la responsabilité d’une attaque de missile contre Israël. Les Houthis ont ciblé le « Le ministère de la Défense de l’ennemi israélien dans la région occupée de Yafa (nom arabe de Jaffa, ndlr) utilisant un missile balistique »a déclaré leur porte-parole militaire, Yahya Saree.
Jeudi, les Houthis ont prévenu qu’ils poursuivraient leurs attaques si Israël ne respectait pas les termes du cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. Ces rebelles font partie, notamment avec le Hamas et le Hezbollah libanais, de ce que l’Iran appelle « l’axe de la résistance » face à Israël. Ils ont également attaqué des navires commerciaux en mer Rouge, accusés de liens avec Israël. En réponse à leurs attaques, Israël a frappé des cibles Houthis, notamment dans la capitale yéménite tenue par les rebelles, Sanaa.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a annoncé samedi que 50 camions-citernes devraient entrer dans la bande de Gaza avec le début du cessez-le-feu dimanche. Badr Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l’accord prévoyait « l’entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».
Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d’entrée autrefois vital pour l’aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du passage. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, Badr Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions iront vers le nord de la bande de Gaza »où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d’apocalyptiques.
Israël a échoué dans ses objectifs de guerre « agressif »A déclaré samedi le mouvement islamiste palestinien Hamas, à la veille de l’entrée en vigueur dimanche d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre ayant dévasté la bande de Gaza. Israël « n’a pas réussi à atteindre ses objectifs agressifs et n’a réussi qu’à commettre des crimes de guerre qui déshonorent l’humanité »indique un communiqué du mouvement.
L’accord sur une trêve à Gaza et la libération des otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation samedi par Israël. Elle débutera dimanche à 7h30 (8h30 en Israël), a annoncé le Qatar, l’un des médiateurs internationaux avec l’Egypte et les Etats-Unis qui sont parvenus à obtenir cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.
Dans une première phase étalée sur six semaines, il prévoit la cessation des hostilités et la libération de 33 otages détenus à Gaza en échange de 737 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord vise, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, à aboutir à terme à « une fin définitive à la guerre »déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023 au cours de laquelle les otages ont été kidnappés.
Mais en attendant que la trêve commence, à la veille de l’investiture lundi du président élu américain Donald Trump, l’armée israélienne poursuit ses frappes sur Gaza, qui ont fait plus de 100 morts depuis mercredi, après sauvetage. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures. Cela porte le bilan des hostilités avec Israël à plus de 46 899 morts, indique un communiqué du ministère.
Le président libanais nouvellement élu, Joseph Aoun, a exigé samedi le retrait de l’armée israélienne du sud du pays. « dans les délais fixés » par l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël, le 26 janvier. « Le Liban est attaché à la nécessité du retrait des forces israéliennes de ses territoires occupés dans le délai fixé par l’accord » cessez-le-feu, a déclaré le chef de l’État en recevant le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
L’accord stipule que l’armée libanaise doit se déployer aux côtés des casques bleus dans le sud du Liban, d’où l’armée israélienne doit se retirer sur une période de 60 jours, jusqu’au 26 janvier. Ce processus n’est cependant pas encore achevé. Sorti affaibli de la guerre, le mouvement pro-iranien Hezbollah doit retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne.
« Avec le retrait des forces israéliennes et la présence de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais, il sera possible d’ouvrir un nouveau chapitre de paix »a pour sa part déclaré le chef de l’ONU aux journalistes après l’interview.
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