Des sénateurs républicains bloquent un projet de loi sur l’accès à la contraception
Le texte, qui n’a pas reçu le soutien d’au moins 60 sénateurs pour être examiné ce mercredi 5 juin, aurait garanti aux Américains le droit d’obtenir et d’utiliser des préservatifs, des stérilets et d’autres méthodes de contraception.
Les sénateurs républicains ont bloqué ce mercredi 5 juin une loi garantissant le droit à la contraception, que les démocrates proposaient afin d’attirer l’attention sur les menaces qui pèsent, selon eux, sur l’avortement et les droits reproductifs à quelques mois de l’élection présidentielle aux États-Unis. États-Unis.
Cette loi aurait garanti aux Américains le droit d’obtenir et d’utiliser des préservatifs, des DIU et d’autres méthodes de contraception, et aux prestataires de soins de santé le droit de les prescrire et de fournir des conseils sans interférence des autorités.
Cette loi « est absolument vitale »
Un récent sondage de la Kaiser Family Foundation montre qu’un Américain adulte sur cinq craint que la contraception soit « un droit menacé et risquant de lui être retiré » après de sévères limitations du droit à l’avortement mises en place dans les États conservateurs depuis deux ans.
« Dans un monde parfait, une loi garantissant le droit à la contraception sans ingérence des autorités ne devrait pas être nécessaire, mais étant donné l’érosion des droits reproductifs en Amérique aujourd’hui, elle est absolument vitale », a déclaré le chef. Démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
Lors d’un vote préliminaire, le projet de loi n’a pas reçu le soutien d’au moins 60 sénateurs (sur 100), empêchant son étude. Parce que les démocrates ne disposent que d’une très faible majorité au Sénat.
Ces derniers ont particulièrement insisté sur la question des droits reproductifs depuis que la Cour suprême, dominée par des juges conservateurs depuis la présidence de Donald Trump, a aboli la garantie fédérale du droit à l’avortement en juin 2022.
« Les craintes autour du droit à la contraception sont l’une des nombreuses conséquences scandaleuses » de cette décision de Cour, a assuré Chuck Schumer.