Des chercheurs français sont parvenus à guérir près de 100% des patients en associant l’immunothérapie à la chimiothérapie standard.
C’est un double drame qui frappe chaque année quelque 100 à 200 femmes en France : non seulement l’enfant qu’elles pensaient porter ne verra jamais le jour, mais leur utérus abrite en réalité un cancer, né dans le placenta. Il s’agit d’une tumeur trophoblastique gestationnelle, une pathologie qui nécessite une chimiothérapie, voire une hystérectomie, et peut dans certains cas entraîner des métastases potentiellement mortelles. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’embryon ou il est anormal, et le contenu de l’utérus doit être évacué.
Une maladie rare, sur le point d’être vaincue : une équipe française vient d’annoncer, lors du congrès annuel de la Société européenne d’oncologie médicale (ESMO) à Barcelone, avoir réussi à guérir 96% d’un groupe de patients réunis dans un essai clinique. « Un résultat exceptionnel, extrêmement rare dans l’histoire de la cancérologie »se réjouit le P.l Benoît You, oncologue médical et responsable du centre d’essais…