Quelques minutes après avoir obtenu le nul 1-1 contre le Paris Saint-Germain samedi soir, Pascal Gastien a répondu à Jean-Michel Roussier, président du HAC, mécontent de voir Paris se retourner face à Clermont.
« Il dit ce qu’il veut. » En lutte pour son maintien en Ligue 1, Clermont a pris un précieux point face au Paris Saint-Germain samedi lors du match nul 1-1 au Parc des Princes. Un point pris face à une deuxième équipe parisienne, Luis Enrique tournant avant la Ligue des Champions. Des conditions dénoncées par le président du HAC, lui aussi en lutte pour le maintien. Pascal Gastien lui a gentiment répondu en conférence de presse.
« Il dit ce qu’il veut, alors nous sommes vraiment désolés. C’est tout ce que je peux lui dire… Nous aurions préféré qu’ils mettent la grande équipe. Ce sont des pensées qui à mon avis ne ressemblent à rien du tout », c’est comme ça. Je peux leur rétorquer qu’ils avaient besoin d’être en confiance avant leur match contre Barcelone… On peut tout dire et le contraire. Il dit ce qu’il veut, que ce genre de réflexions ne m’intéresse pas vraiment. .. », répond, agacé, l’entraîneur clermontois.
« Forcément quand on voit Mbappé et Dembélé sur le banc… »
« On ne savait pas du tout quelle équipe ils allaient aligner, donc on a parlé de notre équipe, de ce qu’on devait faire peu importe les joueurs qui allaient jouer, appuie Pascal Gastien. Evidemment quand on voit Mbappé et Dembélé sur le banc, « Ce n’est pas une mauvaise chose bien sûr. Ça reste une très grande équipe avec de très grands joueurs, qui sont tous internationaux, y compris les jeunes dans leurs catégories. La tâche a été difficile tout le temps. » même. »
Samedi soir, auprès de RMC Sport, le président du HAC Jean-Michel Roussier a pesté contre ce turnover du PSG, dénonçant un manque d’équité sportive : « C’est l’expression d’un immense mépris pour le Championnat de France. J’ai envoyé un SMS à La Ligue 1 pour leur exprimer ce que je ressens de voir le PSG s’en foutre du Championnat de France. Apparemment, tout cela est validé par beaucoup de monde. C’est se moquer du monde. »