Dans le nord de l’Italie, un randonneur a découvert l’été dernier la première trace d’un écosystème préhistorique. Ce sont les empreintes d’un reptile repéré sur un rocher à 1 700 mètres d’altitude.
C’est une découverte insolite faite l’été dernier par un randonneur dans le nord de l’Italie, dans les Alpes. Claudia Steffensen et son mari se trouvaient sur un sentier rocailleux dans la vallée d’Ambria lorsqu’ils ont aperçu des empreintes de pas sur un rocher.
Ces fossiles, mis au jour à 1 700 mètres d’altitude, ont été analysés et appartiennent à un reptile préhistorique. Cette découverte a été rendue possible grâce à quelques locaux qui se promenaient.
« J’ai réalisé que c’étaient des empreintes de pas »
« C’était une journée très chaude l’été dernier et nous voulions échapper à la chaleur, alors nous sommes allés à la montagne. Sur le chemin du retour, nous avons dû marcher très prudemment le long du sentier. Mon mari était devant moi, regardant droit devant moi, pendant que je regardais mes pieds », a déclaré Claudia Steffensen au Guardian.
« J’ai posé mon pied sur un rocher, ce qui m’a semblé étrange car il ressemblait davantage à une plaque de ciment. Puis j’ai remarqué ces étranges dessins circulaires avec des lignes ondulées. J’ai regardé de plus près et j’ai réalisé que c’étaient des empreintes de pas », a expliqué le randonneur.
Cette dernière a ensuite partagé une photo avec une de ses amies qui l’a ensuite transmise à Cristiano Dal Sasso, paléontologue au Muséum d’histoire naturelle de Milan. Après analyse par différents experts, ces empreintes ont été identifiées comme appartenant à un reptile préhistorique.
« Je suis très fière, surtout d’avoir apporté une petite contribution à la science », a déclaré Claudia Steffensen, à l’origine de la révélation.
Depuis cette découverte, des centaines d’autres empreintes provenant d’au moins cinq espèces animales différentes ont été révélées dans le parc naturel. Ces fossiles, datant d’il y a 280 millions d’années, ont été découverts grâce à « la réduction de la couverture neige-glaciaire due au changement climatique », explique le Muséum d’histoire naturelle de Milan. Certaines de ces reliques y sont désormais exposées. Les experts qui ont analysé les empreintes ont déclaré que les recherches se poursuivraient dans le parc.