des raids aériens ont été signalés sur la ville de Sour, au sud du Liban, après l’appel de l’armée israélienne à évacuer
L’Union européenne appelle une nouvelle fois à un « cessez-le-feu immédiat » au Liban
« L’Union européenne (UE) appelle à un cessez-le-feu immédiat des deux côtés de la « ligne bleue »a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lors d’une réunion des 43 membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM) à Barcelone. La « ligne bleue » est une zone tampon tracée en juin 2000 par les Nations Unies (ONU) qui s’étend sur quelque 120 kilomètres entre la frontière sud du Liban et la frontière nord d’Israël.
L’UE appelle également à « mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité » des Nations Unies, a rappelé le haut représentant, jugeant « inacceptable » LE « Les attaques des forces de défense israéliennes contre les infrastructures et le personnel de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) ».
L’Espagne et le Liban ont également appelé à « demande complète » de la résolution 1701 – qui a mis fin à une précédente guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006 et prévoit « conformité stricte » de la « ligne bleue » par les parties belligérantes – ainsi qu’à un « cessez-le-feu permanent et immédiat » dans la région, dans un communiqué conjoint publié à l’occasion de la réunion de l’UPM. « Il s’agit de restaurer la souveraineté du Liban sur son territoire et de garantir le retour des personnes déplacées »insiste ce texte, qui exige que « plein respect du droit international humanitaire » et la fin des attaques contre les soldats libanais et contre la FINUL.
Lors de son discours d’ouverture de la réunion de l’UPM, M. Borrell a appelé à la fin des violences dans la bande de Gaza, et particulièrement dans le nord de ce territoire, qui, selon lui, est confronté à « la pire crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale ». « La manière dont cette guerre est menée contre les civils suscite de sérieuses inquiétudes et soulève trop de questions sans réponse »a-t-il déclaré, appelant les pays membres de l’UPM à « s’engager à faire pression pour mettre fin à cette situation dramatique ».
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