Des professionnels de l’éducation manifestent à Rouyn-Noranda

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Les manifestants, porteurs de pancartes, avaient placé des chaises vacantes à la vue des automobilistes pour déplorer les conséquences de la pénurie de main-d’œuvre.
Il existe une panoplie de professionnels qui travaillent fort et qui se sentent actuellement obligés de combler les lacunes. A l’époque, on parlait de l’école à bout de bras, mais ici, c’est l’école à bout de souffle
mentionne le vice-président du Syndicat des professionnels du milieu scolaire du Nord-Ouest (SPPMSNO), Jean-Claude Major, sous le son des klaxons.
La manifestation s’inscrit dans le cadre des négociations avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement de leur convention collective.
Des centaines de postes à pourvoir
M. Major, qui se réfère aux chiffres de la Fédération des professionnelles et professionnels en éducation du Québec, estime qu’il manque une centaine de professionnelles dans les écoles de l’Abitibi-Témiscamingue, contre un millier à l’échelle de la province. .
Il croit également que les professionnels travaillant dans le secteur public, tels que les psychoéducateurs et les bibliothécaires, peuvent aider les enfants à réussir scolairement, mais aussi à grandir personnellement.
Il faut vraiment penser à la réussite éducative de nos élèves. C’est bien, la réussite scolaire, c’est bien de pouvoir réussir nos maths, le français… mais réussir dans la vie c’est aussi quelque chose de super important. Et c’est essentiellement beaucoup de ce que les services professionnels fonctionnent en complémentarité
souligne Jean-Claude Major.
Le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda n’a pas souhaité commenter et réagir à la manifestation. Et le ministère de l’Éducation n’avait pas répondu à nos demandes d’entrevue au moment d’écrire ces lignes.
Plus d’argent
Le syndicat demande au gouvernement du Québec d’améliorer les conditions de travail de ses membres, notamment en réduisant le recours au télétravail, et, surtout, d’augmenter les salaires. Cette avenue est perçue comme un moyen d’attirer et de retenir les professionnels du secteur public.
Jean-Claude Major ajoute que d’autres actions sont à prévoir si les négociations avec le gouvernement continuent d’échouer. ce n’est qu’un début
il argumente.
Il est à noter que d’autres actions de visibilité ont été menées ailleurs au Québec par des professionnels de l’éducation.
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