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Des pratiques douteuses des banques françaises dévoilées


ven. 27 sept. 2024 ▪
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Mikaïa A.

Pendant des siècles, les banques ont dominé notre économie, s’imposant comme les maîtres incontestés du système financier. Mais derrière cette façade respectable se cachent des pratiques peu recommandables. L’étude réalisée auprès de 60 millions de consommateurs révèle que les grandes banques, comme BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, accumulent les dérives sociales, environnementales et fiscales. Ce constat accablant met en lumière une gestion douteuse qui a un impact profond sur leurs clients et l’avenir économique.

Caricature d'un riche banquier dans un environnement désoléCaricature d'un riche banquier dans un environnement désolé

Économie et environnement : le coût caché des grandes banques

Les grandes banques, censées être le pilier de l’économie mondiale et logiquement dans le vert après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, s’avèrent être des plus défavorisées.acteurs majeurs de pratiques environnementales douteuses. L’étude réalisée par plusieurs ONG, associées à 60 millions de consommateurs, montre que des institutions comme le Crédit Agricole, la Société Générale et BNP ParibasIls ne sont pas aussi vertueux qu’ils le prétendent.

Leur soutien massif aux projets d’énergies fossiles ou aux industries responsables de la déforestation en est une preuve éclatante. LE Crédit Agricolesouvent décrite comme une « banque verte », a investi 243 millions d’euros dans des entreprises brésiliennes de déforestationalors que BNP Paribas a prêté près de 2 milliards d’euros à ces mêmes industries.

Ces banques, tout en affichant des engagements environnementaux, n’hésitent pas à maximiser leurs profitssouvent au détriment de l’avenir écologique de la planète.

En termes de transparence fiscalec’est un véritable festival d’optimisation. Là Société Généralepar exemple, investi 16% de ses bénéfices dans des paradis fiscaux. Mais ce n’est pas tout : ces grandes banques ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de contourner la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Voici quelques chiffres clés du rapport :

  • Crédit Agricole : 243 millions d’euros de déforestation ;
  • BNP Paribas : 2 milliards d’euros prêtés à des entreprises destructrices ;
  • Société Générale : 16% de bénéfices dans les paradis fiscaux.

Tout cela laisse un goût amer quant à l’engagement réel de ces institutions pour un avenir plus durable.

TradFi : les pratiques sociales et tarifaires à la loupe

Le monde de la finance traditionnelle (TradFi) est également mis à mal par ce rapport qui révèle que de grandes banques, notamment BNP Paribas et Société Générale – cette dernière étant auteur d’un projet Euro stablecoin récemment déployé sur Solana, appliquent des politiques sociales et tarifaires extrêmement dures envers leurs clients les plus vulnérables. La gestion des découverts et des frais bancaires exorbitants est devenue un véritable cauchemar pour ceux qui traversent des difficultés financières.

Ces établissements n’hésitent pas à newsletters de facturation pour les comptes clients à primeaugmentant encore le fardeau des clients déjà en difficulté.

La Société Générale se distingue par un écart salarial vertigineux : son PDG, Slawomir Krupa, perçoit une rémunération 45 fois supérieure à celle de la moyenne de ses salariés.

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La méthodologie choisie par les auteurs de cette enquête – Source : 60millions-mag

Les inégalités ne s’arrêtent pas là. L’étude met en évidence un des inégalités flagrantes en termes de parité hommes-femmes au sein des postes de direction. La gouvernance de ces établissements reste majoritairement masculine et les efforts pour promouvoir une réelle égalité femmes-hommes restent très timides.

D’un point de vue global, TradFi semble complètement en décalage avec les attentes sociales actuellesloin des idéaux de justice et de solidarité qu’elle devrait incarner.

Ce constat pose une question fondamentale : comment les banques, censés être au service de l’économie et de leurs clientspeuvent-ils justifier de telles pratiques ? Il devient évident que les promesses de responsabilité sociale et environnementale ne sont souvent qu’une façade pour cacher des abus profondément enracinés.

Heureusement, des banques comme Goldman Sachs et BNP Paribas commencent à intégrer le bitcoin (BTC) et d’autres cryptomonnaies dans leur écosystème, preuve que certaines institutions financières prennent enfin conscience des enjeux du futur. Ou est-ce une astuce ?

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Mikaïa A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront sentir sur l’économie la plus vulnérable de ce monde, contre tout espoir, je dirai que j’y suis pour quelque chose.

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Les commentaires et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur seul et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions d’investissement.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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