Deux des suspects, âgés de 13 ans, ont été inculpés le 19 juin pour viol collectif, menaces de mort, injures et violences antisémites sur une jeune fille de 12 ans. Le troisième suspect, âgé de 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté.
Des plaintes ont été déposées pour menaces, harcèlement et diffusion d’informations permettant l’identification des trois mineurs impliqués dans le viol couplé à des injures antisémites et des violences sur une adolescente à Courbevoie, a indiqué mardi le parquet de Nanterre. , demandée par l’AFP. La Brigade de répression de la criminalité « a reçu plusieurs plaintes et signalements dans le cadre d’enquêtes ouvertes notamment pour diffusion d’informations d’identification de mineurs impliqués sur les réseaux sociaux et pour violation du secret de l’enquête »a déclaré l’accusation.
Harcèlement et menaces
Le parquet a également reçu des plaintes et des rapports « pour harcèlement et menaces contre les trois mis en examen et leur entourage »confiée à différents services de la Direction Territoriale de la Sécurité Communautaire (DTSP) du département. Deux de ces mineurs, âgés de 13 ans, ont été mis en examen le 19 juin pour viols collectifs, menaces de mort, injures et violences antisémites sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie. Ces faits ont suscité une vive émotion au sein de la communauté juive et de la classe politique, en pleine campagne pour les élections législatives anticipées.
Un troisième suspect, âgé de 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres faits visés par l’enquête, selon le parquet de Nanterre. Les deux adolescents de 13 ans ont été placés sous mandat de dépôt par un juge des libertés et de la détention, tandis que le plus jeune a fait l’objet d’une mesure provisoire d’éducation judiciaire et est actuellement placé en foyer. La jeune fille de 12 ans a été violée mi-juin par des jeunes de son âge qui la traitaient de « sale juif » et menacé de mort dans cette commune de banlieue nord-ouest de Paris.