Les enquêteurs se sont rendus au domicile et au bureau d’un assistant parlementaire. Le parquet fédéral belge cite des informations selon lesquelles « des membres du Parlement européen ont été approchés et payés ».
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L’enquête sur les soupçons d’ingérence russe au Parlement européen progresse. Des perquisitions ont été menées au domicile d’un collaborateur parlementaire à Schaerbeek, commune de Bruxelles, ainsi qu’à son bureau dans la capitale belge, annonce le parquet fédéral dans un communiqué mercredi 29 mai. à la demande du juge d’instruction belge, « dans le bureau de cet employé au Parlement européen à Strasbourg »précise le communiqué, « en étroite collaboration avec Eurojust et les autorités judiciaires françaises ».
Ces recherches font partie « dans le cadre d’une affaire d’ingérence, de corruption passive et d’appartenance à une organisation criminel »dans lequel les soupçons pèsent sur la Russie.
Le parquet fédéral cite des indications selon lesquelles « Des membres du Parlement européen auraient été approchés et payés pour promouvoir la propagande russe via le site d’information « La Voix de l’Europe » ». Ces éléments suggèrent « que l’employé du Parlement européen en question a joué un rôle important dans cette affaire ».