Des organisations veulent des abris de nuit pour protéger les sans-abri de la violence

Il y a peu de détails sur les victimes, mais le lieu de leur mort et les circonstances suggèrent qu’elles vivaient dans un état de pauvreté. En fait, l’un d’eux a été abattu devant un refuge pour sans-abri.
Mary-Jo, une femme sans abri, constate que le niveau de violence a augmenté. Elle affirme que deux femmes lui ont volé l’argent de sa pension : Il faut toujours être à l’affût.
Le niveau de violence inquiète la police et les organisations d’aide aux sans-abri ont prévenu les autorités municipales que la population la plus vulnérable est en danger.
» Il y a une fausse impression que les sans-abri sont violents, alors qu’en fait ils sont victimes de violence. »
Selon Mme Meadows, il y a une augmentation de la violence contre les clients au centre communautaire. Elle s’inquiète pour leur sécurité la nuit, quand tout est fermé, quand les rues sont vides et qu’ils ne peuvent pas se rendre dans un refuge.
Nous avons besoin de logements et d’un accès à des refuges pour la nuit
elle dit.
Une stratégie policière centrée sur l’humain
De son côté, l’inspectrice Angela Kemp, responsable de l’unité de répression du crime pour la police d’Edmonton, affirme que le logement et l’accès aux services sociaux sont des éléments clés de la stratégie policière de la ville. pour résoudre les problèmes de criminalité du centre-ville.
Selon elle, les personnes qui vivent dans des camps ou qui passent du temps dans la rue peuvent être des victimes faciles de ce qu’elle décrit comme violence prédatrice
.
L’inspecteur Kemp dit que ses équipes essaient de diriger les sans-abri vers les ressources des organisations de lutte contre l’itinérance.
» Notre approche ne se limite pas à l’application de la loi. Nous essayons également d’avoir une approche centrée sur l’humain. »
Marta-Marika Urbanik, professeure adjointe de sociologie à l’Université de l’Alberta, rappelle que les sans-abri ne signalent pas les crimes contre eux parce qu’ils craignent de ne pas être crus : Ils ont le sentiment que la police ne fera rien.
Elle croit aussi que la solution réside dans plus de logements et d’abris de nuit.
Avec des informations de Paige Parsons
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