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Des missiles Storm Shadow à longue portée pour l’Ukraine, utilisés sur le sol russe ? Des discussions intenses en cours


Depuis des mois, Volodymyr Zelensky alertait sur le besoin croissant de son pays en armes lourdes pour repousser les Russes. C’est finalement une action de l’Iran qui a changé la donne. Téhéran aurait livré à la Russie ces dernières semaines des missiles balistiques capables d’atteindre 120 km à la surface. Considérant cela comme une escalade du conflit, les États-Unis et le Royaume-Uni réexaminent leur aide à l’Ukraine.

Le 11 septembre, Antony Blinken et David Lammy, les ministres des Affaires étrangères américain et britannique, se sont rencontrés à Londres puis à Kiev, rapporte The Guardian. « C’est Poutine qui intensifie la violence. Poutine fait venir des missiles iraniens. Nous voyons un nouvel axe qui inclut la Russie, l’Iran et la Corée du Nord. »David Lammy a souligné que, selon plusieurs sources gouvernementales, cette escalade aurait accéléré la décision anglo-américaine d’accorder à l’Ukraine le droit d’utiliser des missiles à longue portée sur des cibles situées sur le territoire russe.

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Les missiles britanniques Storm Shadow au cœur des discussions

Jusqu’à présent, les forces occidentales avaient imposé des restrictions à Kiev, estimant que la fourniture et l’utilisation de missiles à longue portée dans le conflit avec la Russie ne feraient qu’aggraver la violence. Le Royaume-Uni semble avoir changé d’avis. Selon les informations obtenues par Bloomberg, les Britanniques seraient prêts à débrider les missiles Storm Shadow confiés à Kiev, et à autoriser leur utilisation sur des cibles lointaines, sur le territoire russe.

Ces missiles, capables de frapper jusqu’à 250 km de distance, utilisent un système GPS exploité par le Pentagone. D’où la nécessité d’un accord conjoint entre les trois pays.

Joe Biden a, depuis le début de la guerre en Ukraine, toujours exprimé sa crainte d’une escalade si les missiles à longue portée étaient fournis par l’Occident puis utilisés sur le sol russe. L’entrée de l’Iran de l’autre côté du conflit pourrait largement remettre cela en cause, mais Volodymyr Zelensky compte sur une rencontre avec le président américain à l’Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre.

La Russie n’hésitera pas à réagir si les États-Unis et le Royaume-Uni s’impliquent davantage

Du côté britannique, Keir Starmer ne confirme pas non plus l’existence d’un accord avec l’Ukraine. Il parle cependant d’un « série de décisions prises dans un contexte stratégique »Le Pentagone se tient également prêt à discuter avec ses alliés, même si personne ne veut confirmer l’existence d’un accord préalable concernant la livraison de Storm Shadow.

Ces incertitudes n’ont pas empêché la Russie de réagir. Selon The War Zone, Moscou a déjà prévenu qu’il n’hésiterait pas à riposter si des missiles occidentaux à longue portée touchaient son sol. « La réponse russe serait adéquate »a souligné le porte-parole du Kremlin. « L’implication des États-Unis et des États européens dans le conflit en Ukraine est directe et chacune de leurs décisions les implique un peu plus »Il a déclaré, rejetant l’escalade du conflit du côté occidental.

GrP1

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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