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Des millions de Français échapperont aux hausses d’impôts : voici qui sera épargné

Des millions de Français échapperont aux hausses d’impôts : voici qui sera épargné


Les rumeurs des derniers jours font trembler de nombreux contribuables.

C’est le séisme de la semaine. « Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts » : l’article publié par Le Parisien L’effet d’une bombe a fait l’effet d’une ligne rouge écarlate d’Emmanuel Macron depuis son arrivée à l’Elysée, l’option d’une augmentation de la pression fiscale envisagée par le nouveau Premier ministre a eu un retentissement national. Pourtant, aucune communication officielle n’a encore été faite sur le sujet. Il ne s’agirait que de « ouï-dire ».

Pourtant, à plusieurs interlocuteurs, le chef du futur gouvernement aurait glissé quelques pistes de réflexion. Pour la majorité des Français, qui dit hausse d’impôts, dit paiement de plus au fisc lors de la déclaration de leurs revenus. Or, ce n’est pas tout à fait le plan.

Si de nombreuses voix s’élèvent pour critiquer l’idée avancée par Michel Barnier, l’ambition précise de ce dernier est « d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale ». Comprenez : tout le monde ne sera pas concerné par l’éventuelle hausse à venir. Le Premier ministre a déjà des objectifs en tête.

Selon les rumeurs qui circulent depuis plusieurs jours, les ménages les plus modestes et la classe moyenne n’auraient pas à payer plus d’impôt sur le revenu. Ce sont les hauts revenus qui seraient dans le viseur de Matignon. Selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), cette classe concerne les personnes qui gagnent, individuellement, 4.050 euros net par mois et plus. Si ce seuil est retenu, 90 % de la population n’aura donc pas à payer plus d’impôt. 36 millions de Français – le nombre de foyers fiscaux en dessous de ce revenu – seraient ainsi dispensés de devoir mettre un peu plus la main à la poche.

Parallèlement, des pistes de taxation des plus riches (un retour de l’ISF avec son seuil à 1 300 000 € ?) et d’augmentation des impôts sur les grandes entreprises – pas sur les PME (moins de 250 salariés et un chiffre d’affaires maximum de 50 millions d’euros par an) – semblent également envisagées. Bref, la grande majorité des Français n’a pas à s’inquiéter d’un projet qui en est à l’état plus qu’embryonnaire. A moins qu’une hausse de la TVA ne soit mise sur la table… Ce serait alors l’un des chantiers du nouveau ministre de l’Economie Antoine Armand.

GrP1

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