Les manifestants ont notamment lancé des slogans contre Bezalel Smotrich, un ministre israélien d’extrême droite qui devait initialement participer au gala à Paris.
Publié
Temps de lecture : 2min
Quelques milliers de personnes ont manifesté mercredi 13 novembre à Paris à l’appel d’associations, de syndicats et de partis politiques de gauche pour dénoncer la tenue dans la soirée du gala « Israël est éternel » dans la capitale française. Le gala « Israël est éternel » est un événement de soutien à Israël organisé par plusieurs personnalités d’extrême droite. Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, connu pour ses positions extrêmes, était initialement attendu en personne avant que son porte-parole n’évoque une conversation à distance.
Le lieu de ce gala a été tenu secret mais l’éventuelle intervention de Bezalel Smotrich, qui a promis lundi une annexion en 2025 par Israël des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, a déclenché mercredi soir une vague de colère parmi les manifestants. « Assassin de Smotrich, complice de Macron »les manifestants ont scandé contre le ministre israélien. Le ministère français des Affaires étrangères « condamné » régulièrement les propos de ce ministre, les jugeant « contraire au droit international » et je vais « contre les efforts visant à désamorcer les tensions régionales ».
Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, interrogé mercredi sur RTL, a déclaré qu’il n’avait pas interdit ce gala car il ne paraissait pas présenter de risque de trouble à l’ordre public. « important ».
Les journalistes de l’AFP, informés de la localisation potentielle, n’ont constaté aucune perturbation peu après 21 heures. Outre les slogans contre Bezalel Smotrich, les manifestants protestaient plus généralement contre la politique menée par le gouvernement israélien à Gaza et en Cisjordanie occupée. « Libérer la Palestine », « Israël, sortez-en, la Palestine n’est pas à vous »scandaient les manifestants. Par crainte de débordements, McDonald’s, dont l’un a été pris pour cible par des manifestants qui ont endommagé sa vitrine, et un magasin Carrefour avaient baissé leurs rideaux de fer avec des clients à l’intérieur, ont constaté des journalistes de l’AFP.