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Des milliers d’amendes bientôt annulées pour les automobilistes ? Des voitures radar sous le feu des critiques

Déployé dans les grandes villes françaises depuis 2017, le voitures radarségalement appelés « sulfateurs PV », sont chargés de détecter les infractions dues aux parking. Cependant, mardi dernier, le
Conseil d’État remettait en question leur utilisation. En effet, cette dernière pointe vers un problème de fiabilité.

Ces véhicules ont été créés pour assister le travail des agents de surveillance de la voie publique (ASVP). De la entreprises privées proposent donc que les municipalités surveillent le stationnement. Equipé de
Système LAPI (lecture automatique des plaques d’immatriculation), les voitures circulent dans les rues et sont capables de contrôler environ 1 500 véhicules en stationnement par heure.

La fiabilité des voitures radar, ou « sulfateurs PV », remise en question par le Conseil d’Etat

Les caméras à bord du Sulphateur PV » prendre quatre photos afin d’établir le bien-fondé de l’infraction. Les informations sont ensuite transmises au centre de traitement qui se charge de l’émission du ticket. Cependant, ce système présente des défauts. Les erreurs seraient très courantes depuis son lancement. La récente décision du Conseil d’État le confirme, en indiquant
«  UN risque d’erreur important
»
.

En effet, ceux qu’on surnomme « voitures de vampires » se rapportent parfois à
infractions imaginaires. Par exemple, un automobiliste qui s’arrête quelques secondes pourra être pénalisé. De nombreux usagers ont également été enregistrés alors qu’ils payaient au parcomètre. De plus, les personnes handicapées, qui disposent d’un parking gratuit, ont reçu amendes injustifiées.

© Shutterstock Malgré leur nombre de caméras, les voitures radar commettent de nombreuses erreurs.

Les communes ont la responsabilité de fournir des preuves lorsqu’elles contestent une infraction d’un automobiliste

Un automobiliste parisien, victime de cela système faillibleil a donc porté l’affaire devant le Conseil d’État, qui a finalement statué en sa faveur. La plus haute juridiction a rappelé que les communes doivent s’engager à
« prendre toutes les mesures pour assurer la fiabilité de la géolocalisation
»
. Elle a également précisé que toute violation doit être vérifiée par un humain pour valider toutes les informations concernant la violation.

Sinon, le automobilistes blessés ont donc le droit de contester leur forfait post-stationnement(FPS). Par ailleurs, le Conseil d’État a indiqué que les infractions doivent être justifiées (photos, géolocalisation, etc.) par les communes, et non par les usagers.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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