Des militants pro-palestiniens sont entrés dans les locaux de la Fédération française de football (FFF) pour protester contre la tenue du match France-Israël au Stade de France, le 14 novembre.
Une action percutante. Ce lundi, environ 25 militants pro-palestiniens sont entrés dans les locaux de la Fédération française de football (FFF) à Paris pour protester contre la tenue du match France-Israël au Stade de France le 14 novembre dans le cadre de la Ligue des nations. Il s’agit du collectif « Stop au Génocide ».
Alors qu’Israël et le Hamas sont en guerre depuis plus d’un an, avec un conflit armé sur le territoire de la bande de Gaza, ces militants dénoncent des violations du droit international et réclament l’annulation de la rencontre.
Vers 17 heures, les manifestants étaient encerclés par une trentaine de CRS. Ils ont ensuite été évacués dans le calme. A priori, un rendez-vous aurait été convenu avec la FFF à 18 heures
Bruno Retailleau a confirmé la suite du match
Selon le média Off Investigation, la FFF aurait accepté de discuter avec un porte-parole en cas de départ du reste du groupe. Une proposition initialement refusée par le groupe de manifestants. «Nous continuerons à faire connaître nos revendications au public qui est là et qui ne les connaît pas toujours», affirme un porte-parole. « Nous sommes très calmes, tout le monde est calme ici. Personne ne sera attaqué, rien ne sera endommagé, mais nous aimerions pouvoir expliquer les raisons pour lesquelles nous sommes extrêmement indignés, scandalisés, par l’annonce d’un tel match, donc que dans d’autres pays (…) le match contre Israël a été déplacé ou à huis clos. »
Le 1er novembre, sur BFMTV, Bruno Retailleau confirmait que le match se poursuivrait au Stade de France. Afin d’éviter des incidents, le ministre de l’Intérieur a annoncé une adaptation du système de sécurité et n’a pas totalement exclu l’idée d’une jauge de spectateurs. Mais contrairement à la Belgique, qui avait opté pour un déplacement de son match contre Israël à Debrecen (Hongrie), la France ne compte pas lâcher prise sur le Stade de France.
«J’ai fait valoir un point auprès du chef de la police, Laurent Nuñezqui sait parfaitement de quoi il parle », a détaillé le ministre de l’Intérieur sur BFMTV. « Je lui ai posé la question de savoir si cela pourrait avoir lieu, ce qui serait le mieux, au Stade de France où c’est prévu. Eh bien, nous allons bien sûr adapter le système de sécurité car il y aura des risques. Cela aura lieu. »