Manifestations contre la « coup de force » Les discours d’Emmanuel Macron sont attendus partout en France samedi 7 septembre. L’initiative lancée fin août par deux syndicats étudiants et lycéens a été immédiatement reprise par La France insoumise, qui en fait l’élément central de son nouveau triptyque : « censure, mobilisation, licenciement ». « C’est une manifestation avant tout pour la démocratie. Nous considérons qu’Emmanuel Macron est dans un déni démocratique depuis plusieurs semaines »a déclaré sur franceinfo Eléonore Schmitt, porte-parole du Bureau des étudiants.
De son côté, le nouveau Premier ministre Michel Barnier poursuit ses consultations pour constituer son équipe gouvernementale. Il doit rencontrer dans la matinée l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne et déjeuner avec la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. Suivez notre retransmission en direct.
Quelque 150 rassemblements recensés. Les organisateurs ont annoncét « 150 points de mobilisation partout en France »départ à Paris où le meeting est prévu à 14 heures place de la Bastille. Le numéro un du Parti communiste, Fabien Roussel, sera également présent, tandis que la cheffe de file des écologistes, Marine Tondelier, défilera à Lille.
Quelle mobilisation ? Avant la nomination de Michel Barnier, les autorités s’attendaient à une faible participation, autour de 15.000 personnes au total, dont 2.000 dans la capitale. Un chiffre depuis revu à la hausse, avec désormais plus de 30.000 manifestants, dont 4.000 à 8.000 personnes attendues dans la capitale, selon des sources policières.
« Colère » de La France Insoumise. « Je suis vraiment en colère et je suis furieux et je crois que cette colère n’est pas seulement la mienne, c’est celle de millions de Français »a déclaré samedi sur France 2 la députée européenne LFI Manon Aubry. « Notre démission collective serait le plus beau cadeau que nous pourrions faire à Emmanuel Macron. »
Michel Barnier consulte pour composer son gouvernement après les premières nominations. Le nouveau Premier ministre a déclaré vendredi soir qu’il était ouvert à la participation de « les gens de gauche » dans son futur gouvernement. En attendant, Michel Barnier a décidé de nommer comme directeur de cabinet Jérôme Fournel, actuel directeur de cabinet de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie démissionnaire. Ce dernier devrait s’attaquer « deux priorités » :le projet de budget pour 2025 qui doit être présenté à l’Assemblée nationale le 1er octobre, et la négociation avec Bruxelles, alors que la France est placée en procédure de déficit excessif.
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