Des larmes, un « mini Stade de France », la désillusion… Les Bleus inconsolables après leur élimination
Inconsolables ou en larmes, les membres de l’équipe de France féminine voulaient tout de même positiver après avoir manqué le cadre.
Aux Invalides
Terrible déception pour l’équipe de France féminine, éliminée brutalement en huitièmes de finale ce dimanche sous le soleil de plomb de l’Esplanade des Invalides. Les Bleues et le trio composé de Lisa Barbelin, Caroline Lopez et Amélie Cordeau ont été balayées par les Pays-Bas 6-0 (49-55, 51-56, 51-54). Les Bataves restaient toutefois sur deux défaites face aux Tricolores, pourtant considérées comme des candidates crédibles au podium.
Deuxièmes d’une épreuve de Coupe du monde l’an dernier, championnes d’Europe en titre, les Bleues venaient de battre les Pays-Bas pour s’adjuger le titre continental outre-Rhin en début d’année. Mais le cadre magnifique des Invalides et la magnifique ambiance n’ont pas fait honneur au pays hôte. Bien au contraire. Les coéquipières de Lisa Barbelin ont été prises sous la pression. Surtout la benjamine du trio, la Haut-Savoyarde Amélie Cordeau, qui a complètement raté le coche.
Cordeau était en larmes, inconsolable, lorsqu’il a quitté l’arène.
Accablée par cette déception, Cordeau était en larmes, inconsolable, en quittant l’arène. Elle ne trouvait pas les mots pour décrire sa douleur de la journée.Il y a eu de grosses erreurs qui ont semé le doute. On a raté notre coup. A ce niveau, il faut être régulier et les Pays-Bas ont été réguliers, explique le sélectionneur des Bleus Jean-Manuel Tizzoni. On a essayé d’anticiper ce débordement d’émotions, mais ce n’est pas si simple. Surtout pour Amélie qui vient de quitter les juniors. C’est l’expérience. Elle avait sa place dans l’équipe. Ses coéquipières n’étaient pas non plus à 100% dès le départ. Lisa s’est remise dedans mais ce n’était pas suffisant. D’habitude on bat les Pays-Bas, pas cette fois. C’est dur quand ça arrive aux Jeux..”
Les yeux humides, Caroline Lopez a tenté de positiver : « Ça a été très rapide. On remercie le public. On a eu du bruit comme jamais. On s’y attendait mais on ne s’y attendait pas. Je n’avais jamais eu autant d’encouragements. Malheureusement on n’a pas réussi à bien enchaîner avec de grosses erreurs de temps en temps. C’est dur parce que les médailles qu’on a gagnées par équipes nous ont donné de l’espoir. C’est un coup au moral »« .
La cheffe de l’équipe de France Lisa Barbelin en larmes
En larmes, la leader de l’équipe de France Lisa Barbelin a également tenté de positiver : «L’entrée dans l’arène était exceptionnelle. On entendait la foule qui commençait à hurler. J’avais une boule au ventre mais tout s’est transformé en bonheur d’être là. C’était impossible d’imaginer une telle ambiance. J’avais l’impression d’être dans un mini Stade de France. » Malheureusement le résultat n’a pas suivi…
Les rêves de médaille restent toutefois possibles pour les hommes, eux aussi champions d’Europe en titre et qualifiés pour les quarts de finale, disputés lundi. Les femmes tenteront de rebondir et de rectifier le tir dès ce mardi 30 juillet, à l’occasion de l’épreuve individuelle.Il faut redoubler d’efforts. Ce n’est pas encore fini, Barbelin respire. L’équipe de France peut encore briller. On va mettre toute notre énergie pour aider les garçons lundi. »