Une nouvelle opération coordonnée ? Des actes de vandalisme ont visé des installations des opérateurs téléphoniques SFR et Bouygues dans plusieurs départements, selon plusieurs sources au Parisien ce lundi matin.
Des câbles ont été sectionnés dans des armoires électriques de ces entreprises dans l’Hérault, les Bouches-du-Rhône, l’Oise, la Meuse, la Drôme et l’Aude. Ces actes de vandalisme ont touché des lignes fixes plutôt que des lignes mobiles durant la nuit, selon nos informations. Aucune revendication n’a été faite pour l’instant pour les dégâts, et le nombre de personnes touchées n’est pas encore connu. Toutefois, sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes évoquent des « coupures » de réseau à Béziers (Hérault) ce matin.
A ce stade, l’organisation des Jeux Olympiques de Paris n’est pas impactée.
Une enquête avait déjà été ouverte après l’incendie d’une antenne relais téléphonique près de Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué dimanche le parquet. Elle examine une revendication d’un mouvement anti-JO « d’ultra-gauche », sans toutefois exclure une éventuelle origine accidentelle. Un tag « NO JO » a notamment été retrouvé à proximité du lieu de l’incendie.
Enquête en cours sur un sabotage à la SNCF
Ces actions interviennent trois jours après des actes de sabotage qui ont visé plusieurs installations ferroviaires et gravement perturbé le trafic SNCF ce week-end. Ces opérations ont été « préparées, coordonnées », a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal.
Sur l’affaire SNCF, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi matin sur France 2 que l’enquête « avançait très bien, on va retrouver les gens qui ont fait ça ». La police a identifié « un certain nombre de profils de personnes qui auraient pu commettre ces actes de sabotage », a-t-il précisé, rappelant que ce mode opératoire était connu pour être celui de l’extrême gauche.
