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Le recensement des milliers de victimes de l’offensive israélienne dans l’enclave a été rendu très complexe par l’ampleur des destructions. Mais cette difficulté ne permet pas d’expliquer des anomalies qui mettent à mal l’affirmation selon laquelle les femmes et les enfants représentent 70 % des morts.
Le caractère sans précédent et tragique du bilan humain à Gaza est aujourd’hui unanime. Personne – pas même Israël – ne conteste, après six mois de guerre, que la majorité des victimes sont des civils. Mais la faible part des hommes dans le décompte des victimes par les autorités de Gaza reste un sujet de controverse. Le ministère de la Santé de Gaza, depuis le tout début du conflit, affirme que les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes. Un pourcentage qui s’élève même à 72% depuis la mi-mars. Cette statistique est ancrée dans le débat depuis fin octobre, et elle est depuis relayée par OCHA (le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU) ainsi que par