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Des images satellite révèlent les dégâts causés par un missile iranien sur une base israélienne

AVANT/APRÈS – Un hangar a été détruit et une trentaine d’impacts de missiles ont été enregistrés sur la base aérienne de Nevatim.

Parmi les quelque 200 missiles tirés ce mardi par l’Iran pour venger la mort des dirigeants du Hezbollah (Hassan Nasrallah) et du Hamas (Ismaïl Haniyeh), et malgré les interceptions du système de défense « Iron Dome », certains semblent effectivement avoir atteint leur cible. . Des images satellite, publiées par la société américaine Planet et relayées par l’agence Associated Press, montrent un hangar, situé à proximité d’une piste d’atterrissage, entièrement vidé à la base aérienne de Nevatim, dans le sud d’Israël. . Celui-ci figurait parmi les cibles annoncées par le chef d’état-major iranien, aux côtés d’autres sites militaires, comme le siège du Mossad, les services extérieurs de l’État hébreu, au nord de Tel-Aviv. , ou la base de Hatzerim, d’où décollaient les avions F-15 qui ont participé à l’élimination de Hassan Nasrallah.

La base de Nevatim abrite des F-35 Lightning II, des avions de combat furtifs de fabrication américaine, les plus récents de l’armée israélienne. Plusieurs vidéos, vérifiées et géolocalisées par un journaliste de Washington Postattestent que certains projectiles iraniens ont effectivement touché ce lieu sensible, situé à 15 kilomètres à l’est de Beer Sheva.

Bien que d’importants débris jonchent les abords du hangar, c’est le seul bâtiment qui semble touché. En revanche, une trentaine d’autres impacts de missiles sont visibles dans tout le complexe, comme le révèlent d’autres photographies satellites. L’armée israélienne a également indiqué mercredi que des missiles iraniens étaient tombés sur des bases aériennes, sans causer de dégâts. « Aucune infrastructure (…) n’a pas été endommagé« , a indiqué l’armée dans un communiqué, ajoutant que l’attaque n’avait fait aucun blessé ni dommage à aucun avion.

Image satellite de l’impact d’un missile iranien sur la base aérienne israélienne de Nevatim le 2 octobre.
Dr Jeffrey Lewis (@ArmsControlWonk) / Centre James Martin d’études sur la non-prolifération

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Cammile Bussière

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