des images impressionnantes d’eau recouvrant les dunes après des pluies exceptionnelles
Des pluies exceptionnelles au Sahara en septembre ont créé de petits lacs, notamment au Maroc.
Images rares. Au cours du mois de septembre, les régions du sud et du sud-est du Maroc, où se situe le désert du Sahara, ont connu des précipitations exceptionnelles, selon la Direction générale de la météorologie, le service météorologique et climatique national du Maroc.
Entre le 6 et le 9 septembre, les cumuls de précipitations ont dépassé 200 mm en 48 heures dans certaines localités, un volume qui correspond à « plus de la moitié des moyennes annuelles de ces zones au climat aride », a expliqué le service sur Linkedin ce week-end. Ces inondations ont fait au moins 18 morts dans le sud du Maroc.
Un autre épisode de pluies intenses a ensuite eu lieu entre le 19 et le 22 septembre. « Ces pluies torrentielles, concentrées sur une courte période, ont provoqué des inondations dans plusieurs zones, notamment dans la province de Tata », selon la Direction générale de la météorologie.
Des photos prises par l’agence de presse américaine Associated Press le 2 octobre montrent l’impact de ces inondations sur ces territoires arides. Des étendues de sable ont été recouvertes par l’eau, créant de petits lacs.
Espaces verts
En septembre, la NASA a également montré comment ces pluies ont marqué le Sahara au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye. Dans les images ci-dessous, publiées par la NASA via le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) de son satellite Terra, on peut voir l’apparition de plusieurs lacs, au Maroc dans le parc national d’Iriqui et en Algérie.
Images appuyées par celles prises par le satellite Sentinel-2, du programme européen Copernicus, qui comparent cette fois la végétation observée en septembre 2023 et celle un an plus tard, après le passage du cyclone tropical début septembre. Des photos qui illustrent l’augmentation des espaces verts dans la région.
« Même si ces événements extrêmes sont rares, ils pourraient devenir de plus en plus fréquents, en partie à cause des effets du changement climatique », prévient la Direction générale de la météorologie du Maroc.