Les experts, mandatés par le Conseil des droits de l’homme, affirment avoir reçu des « informations fondées » faisant état de nombreux cas de torture, d’agressions sexuelles et de viols.
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Dans une déclaration publiée lundi 5 août, dix experts de l’ONU, mandatés par le Conseil des droits de l’homme mais ne parlant pas en son nom, ont mis en garde contre « L’escalade de la torture en Israël » contre les prisonniers palestiniens. Ces derniers dénoncent la situation des« impunité absolue » ainsi que « le silence des États (…) après l’apparition de témoignages et de rapports sur des allégations de mauvais traitements et de torture »et appelle « pour faire pression sur Israël » en vue de mettre en œuvre un système d’accès, de surveillance et de protection des détenus palestiniens.
Les experts affirment avoir reçu « Informations prises en charge » signalant de nombreux cas de torture, d’agressions sexuelles et de viols, « dans des conditions atroces et inhumaines ». « D’innombrables témoignages d’hommes et de femmes décrivent des détenus enfermés dans des cages, attachés à des lits, les yeux bandés et portant des couches, dénudés, privés de soins de santé adéquats, de nourriture, d’eau et de sommeil. » et soumis à « électrocutions, notamment sur les parties génitales, chantage et brûlures de cigarettes ».
La commission d’experts, composée de bénévoles et d’indépendants, est composée de quatre rapporteurs spéciaux, d’un expert indépendant et de cinq membres du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Selon un rapport du Haut-Commissariat publié le 31 juillet, au moins 53 prisonniers de Gaza et de Cisjordanie sont morts en détention israélienne entre le 7 octobre et le 30 juin.