Des élévations de bâtiments, des promesses creuses
L’année dernière, à Lausanne avenue Dapples, un étrange toit mansardé s’est développé sur un immeuble. Chargés par le propriétaire de l’immeuble de réaliser une triviale étude sur ses façades, les architectes ont fait une découverte : le bâtiment des années 1960 est recouvert d’une lourde chape en béton dont l’épaisseur varie de 6 à 12 cm afin de guider eau de pluie. Dans la tête d’un architecte, le calcul est vite fait : avec une telle masse, on peut avoir bien mieux – des logements, par exemple.
Six ans plus tard, Manuel Bieler (alors associé chez Localarchitecture) est fier d’avoir livré un projet « zéro béton » : une structure triangulée, façades et sols, le tout en bois – même la cage d’ascenseur. A l’intérieur, des loggias apportent une lumière généreuse dans la profondeur du plan. De l’extérieur, on ne soupçonne pas les dix appartements qui y ont poussé ; on remarque à peine le nouveau toit, semblable à celui des bâtiments voisins.
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