La « Semaine mondiale de l’allaitement maternel » s’est terminée dimanche 20 octobre dernier. C’est l’occasion de revenir sur les bienfaits de cet aliment complet, bénéfique aussi bien pour bébé que pour maman. Dans un récent avis d’expert publié le 24 septembre 2024, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail), affirme que ce lait peut « limiter les risques de surpoids ou de certaines maladies chez les enfants.
La SMAM (Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel) s’est déroulée du 14 au 20 octobre 2024. Menée en France par la CoFAM, association d’intérêt général, elle vise entre autres à « protéger, encourager et soutenir » cette pratique en France et à l’étranger.
Le liquide blanc sécrété par les glandes mammaires de la femme est en effet considéré comme « la meilleure nourriture pour bébé ».
Ce sont des éléments essentiels à la croissance et au développement rapides du cerveau et du système nerveux central du nourrisson. L’allaitement favorise également l’attachement mère-enfant, élément fondamental dans le développement de la personnalité et des capacités d’apprentissage de l’enfant. Le lait maternel est un élément essentiel de la sécurité alimentaire de tous les bébés dans le monde et constitue l’une des ressources naturelles et renouvelables les plus précieuses de la planète. Toutes les mères ont du lait et c’est le seul aliment disponible aussi bien pour les pauvres que pour les riches.
CoFAM (Coordination Française pour l’Allaitement Maternel)
Dans un récent rapport d’expertise publié le 24 septembre et dans la continuité de son étude sur l’exposition alimentaire aux contaminants chimiques des enfants de moins de 3 ans non allaités, l’Anses confirme «les effets bénéfiques de la consommation de lait maternel, qui pourrait limiter les risques de surpoids ou de certaines maladies chez les enfants.
Les données suggèrent également que l’allaitement maternel pourrait contribuer à réduire le risque de diabète de type 1, de leucémie et même d’otite moyenne aiguë (mais seulement jusqu’à l’âge de 2 ans pour cette dernière).
L’Agence Nationale de la Santé, de l’Alimentation, de l’Environnement et de la Sécurité du Travail
CoFAM rappelle également que «les laits industriels ne sont que parfois des substituts utiles, des produits de substitution qui ont acquis le statut d’alternative à l’allaitement, mais ils ne lui sont en aucun cas équivalents.