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Des écologistes à la droite, la classe politique, en émoi, prépare l’après-second tour

Le Premier ministre Gabriel Attal aux côtés de François Bayrou (MoDem), lors de la conférence de presse d'Emmanuel Macron suite à sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, à Paris, le 12 juin 2024.

Y aura-t-il un gouvernement « arc-en-ciel » à l’automne ? À l’approche du second tour des législatives, la coalition qu’Emmanuel Macron n’a pas réussi à construire depuis 2022 semble vouloir prendre forme, alors que l’extrême droite est au seuil du pouvoir.

Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a répété, en Le Figaro du mercredi 3 juillet, qu’il n’accepterait d’être nommé Premier ministre qu’en cas de majorité absolue (soit 289 députés). Si le parti Le Pen, « le seul aujourd’hui capable d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale »Selon le Premier ministre Gabriel Attal, n’ayant obtenu une majorité relative que le 7 juillet, notamment en raison des retraits mis en œuvre pour limiter le nombre de députés RN, il faudrait alors, a prévenu François Bayrou, mardi sur France Info, « trouver de nouvelles réponses » afin d’éviter un blocage institutionnel.

Seule une large coalition anti-RN permettrait de former cette majorité alternative. Le président du MoDem a donc appelé « Les Républicains » Et « démocrates » a « s’asseoir autour d’une table » et à « prendre la responsabilité ». Dès lundi, Gabriel Attal avait évoqué comme alternative au RN « une assemblée plurielle », avec « plusieurs groupes politiques de droite, de gauche et du centre qui, projet par projet, œuvrent ensemble pour servir les intérêts des Français » et mettre en œuvre « une nouvelle gouvernance et un nouveau mode de fonctionnement ».

Approche de coalition

La France Insoumise (LFI), qui devrait représenter la première force de gauche à l’hémicycle, a exclu mardi de participer à cette coalition. « Les « insoumis » ne gouverneront que pour mettre en œuvre leur programme, rien que le programme », a déclaré mardi Manuel Bompard, coordinateur national du parti de Jean-Luc Mélenchon.

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La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, a pour sa part jugé, lors du journal de « 20 heures » de TF1 que :« Nous devrons probablement faire des choses que personne n’a jamais faites auparavant dans ce pays », dans le cas d’une Assemblée sans majorité claire. Mais le leader estime que cette coalition « Il faudrait construire autour de la formation qui est arrivée en tête, c’est-à-dire autour du Nouveau Front Populaire » et non du camp présidentiel.

Au même moment, sur France 2, l’ancien président François Hollande soutenait lui aussi la démarche de la coalition. « La gauche doit être une solution, pas seulement un obstacle »a affirmé le candidat socialiste, en position favorable dans son fief de Tulle, en Corrèze.

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Cammile Bussière

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