Des doutes à chasser dans l’Hérault avant le match de l’année
Marseille, ses supporters et le football sont ainsi : l’OM jouait le titre après la victoire spectaculaire à Lyon, qui agrémentait l’excellent bilan, quoique un peu flatteur, des cinq premières journées (4 victoires, 1 nul). Une défaite puis un nul sans jouer à Strasbourg et contre Angers, et les belles promesses de l’Olympique version 2024-25 sont déjà à ranger au rayon des souvenirs jaunis par le temps, dans un écrin tout proche des albums photos poussiéreux de Promotions Gerets, Bielsa, Garcia (2017-18), Sampaoli, Tudor, autant de saisons alléchantes sans fête sur le Vieux-Port à la fin.
La caricature est poussée à l’extrême, mais il y a un peu de ça dans l’air avant le déplacement à Montpellier, plus de deux semaines après le dernier match. Pourtant, le début de l’exercice est bon. C’est également imparfait mais bien meilleur que la saison dernière au même stade (5 points de plus). Le jeu, encore balbutiant, est plus attractif, les joueurs sont d’une classe au-dessus de leurs prédécesseurs, et l’ensemble est plus stable (après 7 journées, l’OM avait trois entraîneurs différents sur le banc, Marcelino, Jacques Abardonado et Gennaro Gattuso, tandis que en attendant Jean-Louis Gasset). Bref, les signaux sont positifs, surtout après un nouveau mercato hyperactif et le temps d’adaptation que cela implique.