Alors que le prince de la soul est décédé le 1er avril 1984, abattu par son père le 1er avril 1984, des enregistrements inédits viennent de refaire surface en Belgique où il a résidé un temps.
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Il y a quarante ans, presque jour pour jour, Marvin Gaye mourait. Le 1er avril 1984, le prince de la soul est abattu par son père avec un revolver que lui avait offert l’auteur-compositeur-interprète. Derrière lui, Marvin Gaye a laissé 25 albums studio, dont Que se passe-t-il classé par le magazine Pierre roulante classé premier parmi les 500 plus grands albums de tous les temps. On pensait tout connaître de son travail, mais des enregistrements inédits de l’icône de la soul viennent de faire surface en Belgique, où il vivait en 1981.
38 cassettes inédites et un problème juridique
« Est-ce que c’est un enregistrement? », on l’entend dire sur une mélodie que personne n’a entendue depuis 43 ans. En 1981, le prince de l’âme vit six mois à Ostende, sur la côte belge. C’est également en Belgique qu’il enregistre l’une de ses chansons les plus connues, Guérison sexuelle. Mais apparemment, Marvin Gaye avait fait de nombreuses autres tentatives de composition musicale.
En quittant la Belgique, Marvin Gaye aurait dit à ses hôtes : « Je te laisse tout ça, fais-en ce que tu veux ». « Tout ça », il s’agit de divers costumes de scène, de quelques cahiers et de dizaines de cassettes audio, dont 38 contiennent des enregistrements de sa voix. Et les heureux possesseurs de ces cassettes aimeraient désormais que ces mélodies deviennent de nouveaux titres de Marvin Gaye.
Mais un casse-tête juridique va surgir. Selon la loi belge, après trente ans, celui qui possède un objet en devient propriétaire. Mais cette loi ne s’applique pas à la propriété intellectuelle. Pour espérer entendre un jour un peu plus que ces quelques secondes d’enregistrement, ceux qui les détiennent devront trouver un accord avec les héritiers de Marvin Gaye.