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Des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l’hôpital Al-Shifa, ont été libérés après 7 mois de détention par l’armée israélienne

Des Palestiniens déplacés par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza font la queue pour avoir de l'eau dans un camp de tentes de fortune dans la ville de Khan Younis, le lundi 1er juillet 2024.

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Lundi 1euh En juillet, Israël a frappé le sud de la bande de Gaza après que des membres de groupes armés palestiniens ont tiré vingt roquettes vers son territoire. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche une attaque contre le sud de la bande de Gaza. « un combat difficile » dans le territoire palestinien assiégé, où son armée a lancé son offensive en réponse à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Ces derniers mois, l’armée a affirmé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas et de son principal allié, le Jihad islamique, principalement dans le nord de Gaza et à Khan Younis, la plus grande ville du sud, et retiré ses troupes de ces zones. Mais elle a repris ses opérations dans certaines de ces zones pour combattre les deux groupes.

Le directeur d’Al-Shifa, libéré, accuse Israël de « torture »

Des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza, Mohammed Abu Salmiya, ont été libérés par l’État hébreu et transférés dans des centres médicaux de la bande de Gaza, lundi 1er octobre.euh Juillet. Le directeur du plus grand hôpital du territoire palestinien a accusé Israël de « torture »à sa libération après plus de sept mois de détention.

Le service de renseignement intérieur israélien, Shin Bet, a déclaré qu’il avait été chargé, avec l’armée, de « Libérer des dizaines de prisonniers pour libérer de la place dans les centres de détention ». Le Shin Beth étant « s’oppose à la libération des terroristes de l’unité Nukhba du Hamas (…) Il a été décidé de libérer plusieurs détenus de Gaza qui présentent un risque moindre..

Le directeur de l'hôpital Al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya, après sa libération le 1er juillet 2024.

Le Dr Abu Salmiya, qui a déclaré qu’une cinquantaine de détenus avaient été libérés, a affirmé avoir été soumis à des « à de graves tortures » pendant sa détention en Israël et ayant subi une fracture du pouce, accusant également l’État hébreu de le priver « nourriture et médecine » ainsi que « humiliation physique et psychologique ». Sollicitée par l’Agence France-Presse (AFP), l’armée israélienne a répondu « vérifier ces informations »De son côté, le Hamas a dénoncé la « des signes visibles de torture et les terribles témoignages sur les(s) conditions de détention tragiques (OMS) réaffirmer le comportement criminel du gouvernement d’occupation fasciste (c’est ainsi qu’on appelle le gouvernement israélien) ».

L’armée israélienne ordonne une nouvelle évacuation des quartiers de Khan Younis et Rafah

L’armée israélienne a ordonné lundi une nouvelle évacuation de zones dans les gouvernorats de Khan Younis et Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où des centaines de milliers de Palestiniens ont déjà été contraints de fuir les combats depuis plusieurs semaines. L’évacuation a été ordonnée dans les villes d’Al-Qarara, Bani Suheila et d’autres villes de l’est des deux gouvernorats, a indiqué le porte-parole de l’armée Avichay Adraee dans un communiqué en arabe.

Vingt projectiles ont été tirés sur le sol israélien dans la région de Khan Younis, lundi matin. Les Brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont annoncé dans un bref communiqué avoir  » frappé «  dans un sens « concentré » Localités israéliennes autour de Gaza.

Le 7 mai, l’armée israélienne a annoncé lancer une opération à Rafah, à l’extrême sud du territoire palestinien, pour éliminer, selon elle, les derniers bataillons du Hamas. Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué une opération de ce type à Rafah, à l’extrême sud du territoire palestinien, pour éliminer, selon elle, les derniers bataillons du Hamas. « combat difficile ».

Un enfant et une femme tués en Cisjordanie

Sans les identifier immédiatement, le ministère palestinien de la Santé, basé à Ramallah, a signalé le décès de« un enfant et une femme »alors que « Quatre autres citoyens ont été blessés par les balles de l’occupation (c’est ainsi qu’on appelle Israël) à Tulkarem »L’armée israélienne, contactée par l’AFP, n’a pas immédiatement commenté cette information.

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Un correspondant de l’agence de presse a vu des véhicules blindés de l’armée israélienne entrer dans le camp de réfugiés de Nour Shams, près de la ville de Tulkarem, où les opérations et la violence israéliennes s’intensifient.

Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré qu’il traitait trois blessés après « L’assaut des forces d’occupation sur le camp de Nour Shams » :un jeune homme pour « coups violents » et deux femmes âgées de 48 et 68 ans pour des blessures causées par des éclats d’obus.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, 556 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne ou des colons depuis le 7 octobre 2023 en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon les autorités palestiniennes. Au moins quinze Israéliens ont été tués dans des attaques, dont des soldats, dans le même territoire et pendant la même période, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

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Depuis le début de la guerre, 37 900 Gazaouis ont été tués, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent, le 7 octobre 2023, du Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

En réponse, l’armée israélienne a lancé une offensive majeure à Gaza qui a tué 37 900 Palestiniens, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Lire l’interview | Article réservé à nos abonnés Alain Dieckhoff, sociologue : « Benyamin Netanyahou n’offre aucune perspective politique pour Gaza »

Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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