Des discussions pour une trêve dans la bande de Gaza au bord de la famine
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a exigé l’arrêt de toutes les ventes d’armes à Israël, dans une résolution citant les craintes d’un « génocide » contre les Palestiniens.
Les pourparlers pour une trêve à Gaza doivent reprendre ce week-end au Caire, où Joe Biden a exhorté les négociateurs à convaincre le Hamas, près de six mois de guerre dans un territoire palestinien ravagé par les destructions et au bord de la famine.
Le président américain « a écrit aujourd’hui au président égyptien et à l’émir du Qatar pour les informer de l’avancement des négociations et leur demander d’obtenir du Hamas un engagement à accepter et à respecter un accord », a déclaré ce vendredi 5 avril. un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.
Alors que les négociations sur une trêve et la libération des otages toujours détenus par le mouvement islamiste palestinien sont au point mort, le chef de la CIA Bill Burns se rendra au Caire pour de nouvelles négociations prévues ce week-end, selon les médias américains.
Craintes de « génocide »
Le directeur de l’agence de renseignement américaine rencontrera son homologue israélien du Mossad David Barnea ainsi que des responsables égyptiens et qatariens, selon le New York Times.
L’annonce de cette nouvelle tentative américaine intervient après que les États-Unis ont pressé ce jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de conclure « sans délai » un accord de cessez-le-feu, sur fond de pression croissante de la communauté internationale face au désastre humanitaire en cours. à Gaza.
La guerre entre l’armée israélienne et le Hamas entre dimanche dans son 7e mois. Près de 33 100 personnes sont mortes dans la bande de Gaza, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
Lancée en réponse à une attaque sanglante de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza en Israël le 7 octobre, l’offensive israélienne à grande échelle contre le territoire palestinien a provoqué, outre le lourd bilan humain, une catastrophe humanitaire et des destructions colossales.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a exigé l’arrêt de toutes les ventes d’armes à Israël, dans une résolution citant les craintes d’un « génocide » contre les Palestiniens.