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Des découvertes fascinantes en neurosciences

Des découvertes fascinantes en neurosciences

Les progrès des neurosciences continuent d’éclairer les mystères de notre cerveau. Une étude récente a été publiée le 12 juillet dans la revue Progrès scientifiquesFruit d’une collaboration entre scientifiques américains et singapouriens, il a mis en lumière des disparités remarquables dans l’interconnexion neuronale, modulées par le sexe et le genreCes révélations pourraient s’avérer décisives pour comprendre sous un jour nouveau les maladies neurologiques et psychiatriques.

Différences de connectivité cérébrale entre les sexes

L’étude, dirigée par Elvisha Dhamala des Instituts Feinstein pour la recherche médicale à New York, a examiné Activité cérébrale de 4 757 enfants âgés de 9 à 10 ans, via des examens IRMf (Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle).

L’échantillon était composé de 2 442 sujets assignés de sexe masculin à la naissance (AMAB) et 2 315 sujets assignés de sexe féminin à la naissance (AFAB)Un examen plus approfondi des données a révélé des divergences notables dans la connectivité cérébrale entre les sexes, en particulier au sein des réseaux impliqués dans les habiletés motrices, la perception visuelle et les processus émotionnels.

En utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique, les chercheurs ont pu prédire avec une acuité remarquable l’appartenance d’un cerveau à un enfant AMAB ou AFAB. Ces disparités proviennent de variations anatomiques, physiologiques, génétiques et hormonales présentes dès la naissance.

L’influence du genre sur le cerveau

L’étude s’est également intéressée aux fluctuations de la connectivité cérébrale selon le sexe, caractérisées par les attitudes, les sentiments et les comportements propres à chaque individu.

Les indicateurs liés au genre, bien que moins fiables et moins circonscrits que ceux basés sur le sexe, révèlent corrélations singulières et plus diffuses dans le cerveau. Dhamala souligne que « Le sexe et le genre ont traditionnellement été confondus dans la recherche, alors qu’ils auraient dû être étudiés séparément. « .

Cette dichotomie entre sexe et genre prend tout son sens si l’on considère l’influence des interactions sociales et des facteurs environnementaux sur l’évolution du cerveau. La remarquable plasticité de notre cerveau implique que Les expériences personnelles et sociales peuvent façonner l’expression neuronale du genre.

Implications pour la recherche médicale

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour la compréhension et le diagnostic des troubles neurologiques et psychiatriques. Ainsi, certaines pathologies comme le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité) ou la maladie de Parkinson sont plus fréquemment identifiées chez les personnes AMAB, alors que l’anxiété et la maladie d’Alzheimer prédominent chez les personnes AFAB.

Ces disparités pourrait être modulé par des facteurs liés au genreen plus de celles inhérentes au sexe biologique.

Les chercheurs soulignent une réalité inquiétante :  » Les femmes, les personnes atteintes d’AFAB et les minorités sexuelles/genres ont longtemps été exclues de la recherche biomédicale. Par conséquent, ces groupes sont plus exposés au sous-diagnostic ou au diagnostic erroné de troubles cérébraux courants. « .

Cette mise à l’écart historique met clairement en évidence la nécessité d’intégrer conjointement le sexe et le genre dans les études scientifiques, afin de parvenir à une une compréhension holistique des pathologies cérébrales.

Bien que cette étude se concentre sur une cohorte d’enfants prépubères, période charnière pour l’émergence de l’identité de genre, il serait intéressant d’élargir le champ d’investigation à des populations plus matures et hétérogènes. Dhamala explique : « Cette recherche met en lumière les manières complexes et nuancées par lesquelles les facteurs biologiques et environnementaux influencent l’organisation du cerveau.  » Des observations qui restent donc à valider sur des échantillons plus larges. pour garantir que les résultats sont généralisables et robustes.

  • Une étude révèle des disparités dans la connectivité neuronale entre les enfants AMAB et AFAB.
  • Les variations de connectivité cérébrale liées au genre montrent des corrélations distinctes.
  • Ces résultats améliorent la compréhension des troubles neurologiques en intégrant le sexe et le genre dans les facteurs à considérer.

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