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Au cours des trente dernières années, le nombre de mélanomes, qui est le cancer de la peau le plus grave, a quintuplé. En 2023, 17 992 nouveaux cas seront diagnostiqués en France.
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
Les mélanomes cutanés ont un bon pronostic s’ils sont détectés tôt. En revanche, un diagnostic tardif réduit les chances de guérison car ce cancer agressif présente un potentiel métastatique élevé. Les carcinomes basocellulaires, extrêmement fréquents (70 % des cancers de la peau) et les carcinomes épidermoïdes (15 %), posent généralement peu de problèmes et sont traités principalement en soins primaires. « L’arrivée de immunothérapie en 2011 a changé la donne. Auparavant, les mélanomes métastatiques tuaient des personnes en moins d’un an. Aujourd’hui, grâce à ce traitement qui stimule les lymphocytes et les aide à mieux détruire la tumeur, on obtient des rémissions très longues. On ose parfois parler de guérison.» souligne le professeur Caroline Robert, chef du service d’onco-dermatologie à Gustave Roussy.
Les derniers progrès thérapeutiques sont très encourageants. Pour les patients qui échappent aux traitements actuels, la recherche se concentre sur les vaccins personnalisés à ARN…
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